Guillaume Soro, Premier ministre ivoirien, lors d'une conférence de presse à Abidjan le 16 février 2010.
Fidèle à sa méthode, Guillaume Soro consulte. Cette recherche posée du consensus n’a pourtant pas toujours été couronnée de succès. C’est ainsi que le Premier ministre a tenté en vain de désamorcer la crise de la Commission électorale indépendante (CEI) qui a fini par emporter cette institution et, avec elle, le gouvernement. Mais Guillaume Soro croit aux vertus du dialogue, et sait en toute circonstance, se montrer rassurant. Comme par exemple en sortant de chez l’ancien président Bédié.
« Ça se passe très très bien. Nous avons fait le tour de toutes les questions, notamment celles concernant le gouvernement et la CEI. Je finis au moins la journée d’aujourd’hui et je pourrai vous dire quand se tiendra le premier Conseil des ministres. Dans l’ambiance et le contexte actuels, nous avançons assez rapidement. Personne ne refuse d’aller au gouvernement. Maintenant, il faut en voir les modalités et c’est ce que je suis en train de faire », a déclaré le Premier ministre.
Guillaume Soro est bien sûr dans son rôle en tenant de tels propos. Mais leur caractère apaisant ne manquera pourtant pas de surprendre, au regard du vrai dialogue de sourds entre camp présidentiel et opposition que le Premier ministre tente d’arbitrer depuis dimanche sur fond de manifestations de l’opposition qui prennent de l’ampleur.
« Ça se passe très très bien. Nous avons fait le tour de toutes les questions, notamment celles concernant le gouvernement et la CEI. Je finis au moins la journée d’aujourd’hui et je pourrai vous dire quand se tiendra le premier Conseil des ministres. Dans l’ambiance et le contexte actuels, nous avançons assez rapidement. Personne ne refuse d’aller au gouvernement. Maintenant, il faut en voir les modalités et c’est ce que je suis en train de faire », a déclaré le Premier ministre.
Guillaume Soro est bien sûr dans son rôle en tenant de tels propos. Mais leur caractère apaisant ne manquera pourtant pas de surprendre, au regard du vrai dialogue de sourds entre camp présidentiel et opposition que le Premier ministre tente d’arbitrer depuis dimanche sur fond de manifestations de l’opposition qui prennent de l’ampleur.
L’inquiétude de la médiation
Plus les jours passent, plus c’est l’inquiétude du côté de la médiation. Rentré du sommet de la CEDEAO à Abuja, Blaise Compaoré a publié, mercredi 17 février 2010, un communiqué dans lequel il plaide pour un esprit de dialogue et de concertation.
Dans ce communiqué, le président burkinabé confirme qu’il a bien adressé à son homologue ivoirien, Laurent Gbagbo, une lettre dans laquelle il encourage ce dernier à agir dans les meilleurs délais pour la relance du processus électoral.
Mais de quelle manière, puisque le Premier ministre Guillaume Soro se heurte au refus de l’opposition d’entrer au gouvernement avant la mise en place de la CEI, la Commission électorale indépendante, également dissoute.
Blaise Compaoré insiste sur les acquis, notamment la liste électorale provisoire de 5,3 millions de personnes validée par l’INS (Institut national de la statistique) et la Sagem, les deux opérateurs chargés du recensement.
Selon nos informations, il n’est pas question de revenir sur cette liste après les opérations de radiation de certains noms, opérations qui avaient suscité des troubles dans plusieurs villes en début de mois. Et alors que les manifestations se multiplient à travers tout le pays, Blaise Compaoré appelle au calme et à la retenue.
Plus les jours passent, plus c’est l’inquiétude du côté de la médiation. Rentré du sommet de la CEDEAO à Abuja, Blaise Compaoré a publié, mercredi 17 février 2010, un communiqué dans lequel il plaide pour un esprit de dialogue et de concertation.
Dans ce communiqué, le président burkinabé confirme qu’il a bien adressé à son homologue ivoirien, Laurent Gbagbo, une lettre dans laquelle il encourage ce dernier à agir dans les meilleurs délais pour la relance du processus électoral.
Mais de quelle manière, puisque le Premier ministre Guillaume Soro se heurte au refus de l’opposition d’entrer au gouvernement avant la mise en place de la CEI, la Commission électorale indépendante, également dissoute.
Blaise Compaoré insiste sur les acquis, notamment la liste électorale provisoire de 5,3 millions de personnes validée par l’INS (Institut national de la statistique) et la Sagem, les deux opérateurs chargés du recensement.
Selon nos informations, il n’est pas question de revenir sur cette liste après les opérations de radiation de certains noms, opérations qui avaient suscité des troubles dans plusieurs villes en début de mois. Et alors que les manifestations se multiplient à travers tout le pays, Blaise Compaoré appelle au calme et à la retenue.