Des jeunes en action dans un cyber café
« La cybercriminalité s’est amplifiée avec le développement de l’internet, pour atteindre des proportions inquiétantes », tel est le constat de certains des participants de cette première conférence régionale sur la cybersécurité, dans la capitale politique de la République de Côte d’Ivoire. Malgré son faible nombre d’internautes (24 millions, soit 2,6% du total mondial) l’Afrique est devenue un terrain d’action important pour les cybercriminels. Selon Sylvanus Kla, directeur général de l’ATCI, la délinquance informatique est en nette augmentation sur le continent. Les pertes attribuées à la cybercriminalité ont été évaluées, en 2007, à près de 200 milliards de dollars (près de 158 milliards d’euros), une valeur en forte hausse par rapport aux chiffres de 2003 qui étaient d’à peine 20 milliards d’euros.
La cybercriminalité, généralement transfrontalière, englobe plusieurs catégories d’activités illégales : les fraudes et falsifications informatiques, comme les escroqueries et les fausses cartes de crédit ; la diffusion de contenus illicites tels que les appels à la haine raciale, la diffusion de fichiers pornographiques ; les attaques directes visant des systèmes d’information publics ou privés, le cyberterrorisme. Dans le cadre africain, on cite habituellement la prolifération de messages indésirables, les « spams », qui étaient, jusqu’à une date récente, pour la plupart d’origine nigériane. Or, actuellement, selon Sylvanus Ka, cité par le journal Notre Voie, ces messages encombrants, « dont l’objectif est d’escroquer », proviennent en majorité de Côte d’Ivoire. Certains intervenants vont parler de codes de surveillance et de cartes d’identité électroniques pour identifier les utilisateurs du réseau informatique.
Les organisateurs de la conférence de Yamoussoukro soulignent que les pays en développement sont, en fait, membres de la société de l’information, mais que « la fracture digitale existante ne doit pas se doubler d’une fracture sécuritaire ». Selon ces spécialistes, « il est impératif de déployer des infrastructures et des services informatiques fiables, maintenables, robustes et sécurisés». Les pays en développement doivent ainsi faire face à de nouveaux défis : « Entrer dans la société d’information sans risque excessif et en tirant parti des expériences issues des pays développés, sans pour autant que la cybersécurité constitue un facteur supplémentaire d’exclusion ». Mais les organisateurs soulignent, également, que les mesures de sécurité informatique doivent être appliquées « en respect des droits fondamentaux des personnes et des Etats ».
La cybercriminalité, généralement transfrontalière, englobe plusieurs catégories d’activités illégales : les fraudes et falsifications informatiques, comme les escroqueries et les fausses cartes de crédit ; la diffusion de contenus illicites tels que les appels à la haine raciale, la diffusion de fichiers pornographiques ; les attaques directes visant des systèmes d’information publics ou privés, le cyberterrorisme. Dans le cadre africain, on cite habituellement la prolifération de messages indésirables, les « spams », qui étaient, jusqu’à une date récente, pour la plupart d’origine nigériane. Or, actuellement, selon Sylvanus Ka, cité par le journal Notre Voie, ces messages encombrants, « dont l’objectif est d’escroquer », proviennent en majorité de Côte d’Ivoire. Certains intervenants vont parler de codes de surveillance et de cartes d’identité électroniques pour identifier les utilisateurs du réseau informatique.
Les organisateurs de la conférence de Yamoussoukro soulignent que les pays en développement sont, en fait, membres de la société de l’information, mais que « la fracture digitale existante ne doit pas se doubler d’une fracture sécuritaire ». Selon ces spécialistes, « il est impératif de déployer des infrastructures et des services informatiques fiables, maintenables, robustes et sécurisés». Les pays en développement doivent ainsi faire face à de nouveaux défis : « Entrer dans la société d’information sans risque excessif et en tirant parti des expériences issues des pays développés, sans pour autant que la cybersécurité constitue un facteur supplémentaire d’exclusion ». Mais les organisateurs soulignent, également, que les mesures de sécurité informatique doivent être appliquées « en respect des droits fondamentaux des personnes et des Etats ».