« Le collège électoral de la République de Côte d'Ivoire est convoqué le dimanche 29 novembre 2009 en vue de procéder à l'élection du président de la République », indique ce décret adopté lors du conseil des ministres et lu devant la presse à Abidjan par Guillaume Soro.
Le Premier ministre a ajouté que « à la différence » de la précédente date du 30 novembre 2008, à laquelle le scrutin n'avait pu se tenir, la date du 29 novembre 2009 proposée par la Commission électorale indépendante (CEI) « est une date réaliste ». Le chef du gouvernement ivoirien a également souligné que « à ce jour, les opérations d'enrôlement ont permis à plus de six millions de citoyens de s'inscrire (sur les listes) dans les bureaux de vote et aujourd'hui d'être de potentiels électeurs. (...) Cela représente 70% des citoyens qui sont attendus. Nous pensons que nous avons plus de lisibilité, plus de visibilité sur le processus électoral ».
Cette annonce intervient alors que la communauté internationale et l'opposition ivoirienne ont exprimé récemment leur impatience concernant ce scrutin censé permettre de clore la crise née du coup d'Etat manqué de septembre 2002. Durant les dernières semaines, la date de l'élection a été au cœur d'une polémique entre le président Laurent Gbagbo et l'opposition. Les principaux partis d'opposition ont ainsi réclamé en début de semaine la présidentielle pour le 11 octobre, une date auparavant proposée par la CEI, et dénoncé des « tentatives de sabotage du processus de sortie de crise orchestrées par le clan présidentiel ». Fin avril, le président de la République s'était refusé à annoncer une date précise en raison de la poursuite du recensement, mais avait assuré que le scrutin aurait lieu « soit en octobre, soit en novembre ».
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis le coup d'Etat manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) en septembre 2002. Le camp présidentiel et les ex-rebelles conduits par Guillaume Soro ont signé en mars 2007 à Ouagadougou un accord de paix, complété fin 2008, qui prévoit la réunification du pays et l'organisation d'élections libres et transparentes. Son application a accusé jusqu'à présent d'importants retards.
Source: RFI
Le Premier ministre a ajouté que « à la différence » de la précédente date du 30 novembre 2008, à laquelle le scrutin n'avait pu se tenir, la date du 29 novembre 2009 proposée par la Commission électorale indépendante (CEI) « est une date réaliste ». Le chef du gouvernement ivoirien a également souligné que « à ce jour, les opérations d'enrôlement ont permis à plus de six millions de citoyens de s'inscrire (sur les listes) dans les bureaux de vote et aujourd'hui d'être de potentiels électeurs. (...) Cela représente 70% des citoyens qui sont attendus. Nous pensons que nous avons plus de lisibilité, plus de visibilité sur le processus électoral ».
Cette annonce intervient alors que la communauté internationale et l'opposition ivoirienne ont exprimé récemment leur impatience concernant ce scrutin censé permettre de clore la crise née du coup d'Etat manqué de septembre 2002. Durant les dernières semaines, la date de l'élection a été au cœur d'une polémique entre le président Laurent Gbagbo et l'opposition. Les principaux partis d'opposition ont ainsi réclamé en début de semaine la présidentielle pour le 11 octobre, une date auparavant proposée par la CEI, et dénoncé des « tentatives de sabotage du processus de sortie de crise orchestrées par le clan présidentiel ». Fin avril, le président de la République s'était refusé à annoncer une date précise en raison de la poursuite du recensement, mais avait assuré que le scrutin aurait lieu « soit en octobre, soit en novembre ».
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis le coup d'Etat manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) en septembre 2002. Le camp présidentiel et les ex-rebelles conduits par Guillaume Soro ont signé en mars 2007 à Ouagadougou un accord de paix, complété fin 2008, qui prévoit la réunification du pays et l'organisation d'élections libres et transparentes. Son application a accusé jusqu'à présent d'importants retards.
Source: RFI