Laurent Akoun, numéro 2 du FPI, ici le 29 septembre 2011, lors d’une interview à Abidjan. AFP/ SIA KAMBOU
Laurent Akoun préfère que l'on n'entende pas sa voix pour le moment, en attendant d'avoir défini, avec les cadres du FPI, son avenir et celui de son parti.
Il affirme avoir été bien traité à la maison d'arrêt et de correction d'Abidjan. Il remercie les militants et les responsables de son parti pour leur soutien, dont a aussi bénéficié Alphonse Douati, le numéro 3 du parti arrêté une semaine avant lui et avec qui il a partagé sa cellule pendant six mois.
Privé de droits civiques pour six mois
Ramené par les policiers, jeudi matin, dans sa résidence de la commune de Cocody à Abidjan, Laurent Akoun ignore comment sera appliquée la mesure complémentaire décidée par les juges : privé de ses droits civiques pendant encore 6 mois, il a aussi été condamné, pendant cette période, à demeurer dans son village natal de Memni, à une cinquantaine de kilomètres d'Abidjan. Dans l'attente d'y être escorté par la police, il affirme être serein.
S'il considère cette mesure comme une grave dérive en matière de respect des droits, il assure ne pas ressentir d'amertume et être prêt à obéir.
Il s'agissait du troisième séjour en prison de Laurent Akoun, après deux épisodes en 1987 et en 1992, pour des condamnations pour lesquelles il a ensuite été amnistié.
Il devrait retrouver son poste de secrétaire général par intérim du FPI. Quant à sa fonction de porte-parole, elle devrait être compromise par son exode forcé dans son village natal.
Source: RFI
Il affirme avoir été bien traité à la maison d'arrêt et de correction d'Abidjan. Il remercie les militants et les responsables de son parti pour leur soutien, dont a aussi bénéficié Alphonse Douati, le numéro 3 du parti arrêté une semaine avant lui et avec qui il a partagé sa cellule pendant six mois.
Privé de droits civiques pour six mois
Ramené par les policiers, jeudi matin, dans sa résidence de la commune de Cocody à Abidjan, Laurent Akoun ignore comment sera appliquée la mesure complémentaire décidée par les juges : privé de ses droits civiques pendant encore 6 mois, il a aussi été condamné, pendant cette période, à demeurer dans son village natal de Memni, à une cinquantaine de kilomètres d'Abidjan. Dans l'attente d'y être escorté par la police, il affirme être serein.
S'il considère cette mesure comme une grave dérive en matière de respect des droits, il assure ne pas ressentir d'amertume et être prêt à obéir.
Il s'agissait du troisième séjour en prison de Laurent Akoun, après deux épisodes en 1987 et en 1992, pour des condamnations pour lesquelles il a ensuite été amnistié.
Il devrait retrouver son poste de secrétaire général par intérim du FPI. Quant à sa fonction de porte-parole, elle devrait être compromise par son exode forcé dans son village natal.
Source: RFI