Guillaume Soro a demandé le «retrait» du fichier qui a valu à la CEI d'être accusée de fraude par le président Gbagbo
Après être rentré de Ouagadougou, où il était allé instruire le président burkinabé Blaise Compaoré de la teneur de cette crise, Guillaume Soro a demandé le retrait du fichier qui en est l’origine.
Cette liste avait été enregistrée sur des supports informatiques destinés à la soixantaine d’antennes locales de la CEI dans le but, accuse la présidence, d’intégrer plus de 400 000 noms dans la liste électorale sans que les pétitionnaires concernés ne se soient présentés devant les commissions pour prouver leur identité.
La CEI a réfuté les accusations de la présidence et se défend d’avoir intégré ces données dans la liste électorale. Mais en en demandant leur retrait, Guillaume Soro atteste de leur existence. Le Premier ministre réunit, ce mardi 12 janvier à Abidjan, opérateurs et superviseurs du processus électoral afin de trouver voies et moyens de calmer certains esprits prompts à s’échauffer.
Pendant ce temps, la liste définitive se fait attendre, alors que la période prévue pour les élections est toujours comprise entre fin février-début mars. L’horloge, elle, continue inexorablement de tourner et l’on voit mal à qui de telles palabres profitent.
Cette liste avait été enregistrée sur des supports informatiques destinés à la soixantaine d’antennes locales de la CEI dans le but, accuse la présidence, d’intégrer plus de 400 000 noms dans la liste électorale sans que les pétitionnaires concernés ne se soient présentés devant les commissions pour prouver leur identité.
La CEI a réfuté les accusations de la présidence et se défend d’avoir intégré ces données dans la liste électorale. Mais en en demandant leur retrait, Guillaume Soro atteste de leur existence. Le Premier ministre réunit, ce mardi 12 janvier à Abidjan, opérateurs et superviseurs du processus électoral afin de trouver voies et moyens de calmer certains esprits prompts à s’échauffer.
Pendant ce temps, la liste définitive se fait attendre, alors que la période prévue pour les élections est toujours comprise entre fin février-début mars. L’horloge, elle, continue inexorablement de tourner et l’on voit mal à qui de telles palabres profitent.