Alassane Ouattara demande de la patience à ses compatriotes mais le président reconnu par la communauté internationale est dans les faits engagé dans une course de vitesse contre son rival du palais. En adressant ses vœux le 30 et non le 31 décembre, il a clairement voulu doubler Laurent Gbagbo dans la partie des allocutions respectives. Moins anecdotique, Alassane Ouattara craint surtout que la mission diplomatique de la Cédéao se transforme en médiation. « Les chefs d’Etat de la Cédéao ont pris des décisions. Nous respectons ces décisions mais il faut aller vite. Il faut tirer des leçons de tout ce qui s’est passé. Il est temps d’agir et de sortir de cette situation. Les Ivoiriens le demandent, la souffrance est grande. Trop de personnes ont été tuées, il faut mettre fin à ces assassinats », a-t-il déclaré.
Concernant les assassinats et persécutions, on a appris jeudi soir que l'ONU avait été empêchée une nouvelle fois d'accéder à deux localités où se trouverait un charnier.
Concernant les assassinats et persécutions, on a appris jeudi soir que l'ONU avait été empêchée une nouvelle fois d'accéder à deux localités où se trouverait un charnier.