Ils étaient cinq dans le box lorsque le tribunal correctionnel d’Abidjan a rendu son verdict mardi. Guiseppe Ramaglia, patron d’un fameux restaurant italien de la place, et ses complices, Vincenzo Giuliano, Angelo Ardolino et Antonio Cuomo, liés à la mafia napolitaine, importaient en Côte d’Ivoire de la cocaïne en provenance du Brésil. De la drogue qu’ils renvoyaient vers l’Italie, dans des cargaisons de bois.
Ardolino et Cuomo dirigeaient une société, AGL, basée à Abidjan et spécialisée dans l’immobilier, le BTP et l’import de matériaux. C’est d’ailleurs dissimulés dans des engins de chantiers, des rouleaux-compresseurs, que la police du port de Santos au Brésil avait découvert 1,2 tonne de cocaïne en septembre 2018. Valeur à la revente : 250 millions d’euros.
Cette saisie conduira donc à leur arrestation à Abidjan en juin de l’année suivante au terme d’une longue enquête baptisée par les policiers « Spaghetti connection », en référence au restaurant de certains des protagonistes. Selon un communiqué du procureur d’Abidjan, tous les biens des condamnés, évalués à plusieurs milliards de FCFA seront confisqués au profit de l’État de Côte d’Ivoire. Quant à la cinquième prévenue, une policière ivoirienne qui était en contact avec les quatre autres, elle a été relaxée.
Ardolino et Cuomo dirigeaient une société, AGL, basée à Abidjan et spécialisée dans l’immobilier, le BTP et l’import de matériaux. C’est d’ailleurs dissimulés dans des engins de chantiers, des rouleaux-compresseurs, que la police du port de Santos au Brésil avait découvert 1,2 tonne de cocaïne en septembre 2018. Valeur à la revente : 250 millions d’euros.
Cette saisie conduira donc à leur arrestation à Abidjan en juin de l’année suivante au terme d’une longue enquête baptisée par les policiers « Spaghetti connection », en référence au restaurant de certains des protagonistes. Selon un communiqué du procureur d’Abidjan, tous les biens des condamnés, évalués à plusieurs milliards de FCFA seront confisqués au profit de l’État de Côte d’Ivoire. Quant à la cinquième prévenue, une policière ivoirienne qui était en contact avec les quatre autres, elle a été relaxée.