Rififi à la Maca ce samedi, à l’heure de la visite. Les détenus en colère des bâtiments A et B se sont mutinés contre leurs gardiens. Avec ses 5 200 prisonniers au bas mot pour 1 500 places prévues à l’origine, la plus grande prison de Côte d’Ivoire est surpeuplée, et le chaudron a explosé lorsque les nouvelles règles de sécurité, prévues pour éviter les évasions, ont été imposées lors de la visite du samedi.
Plusieurs heures durant, sur les toits, dans la cour, les mutins ont défié les forces de l’ordre jusqu’à l’assaut final, dans l’après-midi. Des portes métalliques ont même dû être soudées pour boucler les détenus et les empêcher de se regrouper.
Le bilan officiel s’établit à 6 blessés, évacués sur l’hôpital de Treichville. Joint depuis Paris par RFI par téléphone à l’intérieur de la prison, un détenu affirme avoir vu au moins 1 mort. Faux, martèle l’administration pénitentiaire, qui affirme au contraire avoir maintenu le dialogue avec les prisonniers.
Policiers et gendarmes du Cecos, le centre de commandement des opérations de sécurité sont venus prêter main forte aux gardiens de la Maca. Tous ont fait usage de grenades lacrymogènes et de cartouches à blanc, mais au sol, on pouvait trouver, c’est vrai, des douilles de balles réelles.
Plusieurs heures durant, sur les toits, dans la cour, les mutins ont défié les forces de l’ordre jusqu’à l’assaut final, dans l’après-midi. Des portes métalliques ont même dû être soudées pour boucler les détenus et les empêcher de se regrouper.
Le bilan officiel s’établit à 6 blessés, évacués sur l’hôpital de Treichville. Joint depuis Paris par RFI par téléphone à l’intérieur de la prison, un détenu affirme avoir vu au moins 1 mort. Faux, martèle l’administration pénitentiaire, qui affirme au contraire avoir maintenu le dialogue avec les prisonniers.
Policiers et gendarmes du Cecos, le centre de commandement des opérations de sécurité sont venus prêter main forte aux gardiens de la Maca. Tous ont fait usage de grenades lacrymogènes et de cartouches à blanc, mais au sol, on pouvait trouver, c’est vrai, des douilles de balles réelles.