En Côte d’Ivoire, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a achevé ce 19 avril 2025 une visite de 48 heures à Abidjan. Leonardo Santos Simão a rencontré les acteurs clés du processus électoral à six mois de la présidentielle.
Il a d'abord eu un entretien avec le président du pays Alassane Ouattara, puis une rencontre avec les responsables de la Commission électorale indépendante (CEI), et enfin avec les principales forces d’opposition.
Dans le camp de l’opposition, des préoccupations persistent : appel à une nouvelle révision de la liste électorale, refonte de la CEI, ou encore reprise du dialogue politique. Des revendications exprimées notamment par le Parti des peuples africains – Côte d'Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, et la Coalition pour l'alternance pacifique en Côte d'lvoire (Cap-Côte d'Ivoire). Cette dernière regroupe notamment le Parti démocratique de Côte d'Ivoire-Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA), le Front populaire ivoirien (FPI) et le Mouvement des générations capables (MGC).
« Cette tournée est une simple formalité diplomatique »
Leonardo Santos Simão, lui, a lancé un appel à l’apaisement. Il a exhorté les Ivoiriens à œuvrer ensemble pour l’intérêt national. Objectif affiché : des élections pacifiques et transparentes.
Un message de bonne volonté, mais sans véritable levier d’action, tempère un analyste politique : « Cette tournée est une simple formalité diplomatique. L’ONU n’a aucun moyen réel de pression sur les autorités ni de capacité à influer concrètement sur le processus électoral. »
Cette visite intervient alors que le PDCI et le PPA-CI ont suspendu leur participation à la CEI, dénonçant un manque d’équilibre à six mois du scrutin.
Il a d'abord eu un entretien avec le président du pays Alassane Ouattara, puis une rencontre avec les responsables de la Commission électorale indépendante (CEI), et enfin avec les principales forces d’opposition.
Dans le camp de l’opposition, des préoccupations persistent : appel à une nouvelle révision de la liste électorale, refonte de la CEI, ou encore reprise du dialogue politique. Des revendications exprimées notamment par le Parti des peuples africains – Côte d'Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, et la Coalition pour l'alternance pacifique en Côte d'lvoire (Cap-Côte d'Ivoire). Cette dernière regroupe notamment le Parti démocratique de Côte d'Ivoire-Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA), le Front populaire ivoirien (FPI) et le Mouvement des générations capables (MGC).
« Cette tournée est une simple formalité diplomatique »
Leonardo Santos Simão, lui, a lancé un appel à l’apaisement. Il a exhorté les Ivoiriens à œuvrer ensemble pour l’intérêt national. Objectif affiché : des élections pacifiques et transparentes.
Un message de bonne volonté, mais sans véritable levier d’action, tempère un analyste politique : « Cette tournée est une simple formalité diplomatique. L’ONU n’a aucun moyen réel de pression sur les autorités ni de capacité à influer concrètement sur le processus électoral. »
Cette visite intervient alors que le PDCI et le PPA-CI ont suspendu leur participation à la CEI, dénonçant un manque d’équilibre à six mois du scrutin.
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