Selon des sources concordantes, c’est un acte de vengeance qui a enflammé la situation : l’incendie d’une voiture. Jeudi matin, à Bouna, un vieux conflit entre agriculteurs lobis et éleveurs peuls a dégénéré.
Les premiers reprochent au second de détruire leurs cultures en faisant paitre leurs bétails. Armées de machette et de fusils, les deux communautés se sont très violemment affrontées dans la ville du nord-est ivoirien et ses alentours. Au moins 20 personnes sont mortes et une trentaine de blessés selon des sources sur place. Le marché a été incendié.
Quelque 2 000 personnes réfugiés à la mission de l'ONUCI
Par peur, des habitants ont fui : certains chez le préfet, d’autres dans le camp local de la mission de l’ONUCI. Selon la porte-parole de la mission des Nations unies en Côte d’Ivoire, 2.000 personnes y sont réfugiés. Des vivres et des médicaments ont été envoyés sur place.
Des renforts sont également arrivés : au total, une centaine de Casques bleus sénégalais et 600 policiers, gendarmes et militaires ivoiriens.
Vendredi soir, un calme précaire serait revenu, selon des habitants. Les autorités locales lancent un appel à l’apaisement. Une délégation conduite par le ministre de la Justice originaire de la région est attendue samedi 26 mars à Bouna.
Source: Rfi.fr
Les premiers reprochent au second de détruire leurs cultures en faisant paitre leurs bétails. Armées de machette et de fusils, les deux communautés se sont très violemment affrontées dans la ville du nord-est ivoirien et ses alentours. Au moins 20 personnes sont mortes et une trentaine de blessés selon des sources sur place. Le marché a été incendié.
Quelque 2 000 personnes réfugiés à la mission de l'ONUCI
Par peur, des habitants ont fui : certains chez le préfet, d’autres dans le camp local de la mission de l’ONUCI. Selon la porte-parole de la mission des Nations unies en Côte d’Ivoire, 2.000 personnes y sont réfugiés. Des vivres et des médicaments ont été envoyés sur place.
Des renforts sont également arrivés : au total, une centaine de Casques bleus sénégalais et 600 policiers, gendarmes et militaires ivoiriens.
Vendredi soir, un calme précaire serait revenu, selon des habitants. Les autorités locales lancent un appel à l’apaisement. Une délégation conduite par le ministre de la Justice originaire de la région est attendue samedi 26 mars à Bouna.
Source: Rfi.fr