Les responsables de cinq partis de la mouvance de l’ex-majorité présidentielle ont déposé les dossiers d’une vingtaine de candidats. En négociation avec le pouvoir pour décider de sa participation aux législatives, le CNRD, Congrès national de la résistance pour la démocratie, avec le FPI, Front populaire ivoirien, comme composante principale, a demandé au gouvernement la libération des cadres détenus suite à la présidentielle. Il ne ferait plus une fixation sur la libération de l’ex-président Laurent Gbagbo. Il demande aussi le dégel des avoirs de certaines personnalités du régime déchu, la sécurité de leurs rassemblements ou encore de rééquilibrer la Commission électorale indépendante où l’opposition est largement minoritaire. Le gouvernement a promis de satisfaire certains de ces points, à condition que le CNRD revienne dans le processus électoral. Une partie du CNRD a donc décidé de faire confiance au gouvernement. Gervais Coulibaly, ancien porte-parole de Laurent Gbagbo, membre du CNRD et président de Cap-Udd, Cap-Unir pour le développement, réaffirme sa confiance dans la parole du gouvernement.
Source : rfi
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