Suite aux multiples évasions, le président Alassane Ouattara avait annoncé que des sanctions tomberaient très vite. Reuters/Joe Penney
La décision a été prise, hier mercredi 9 mai, au Conseil des ministres. Le directeur de la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan et celui de la prison civile d’Agboville ont été limogés après l’évasion de 150 personnes la semaine dernière. Officiellement, parmi les 52 pensionnaires de la prison centrale d’Abidjan qui avaient pris la poudre d’escampette, une trentaine reste encore dans la nature. Et à Agboville, à environ 80 km au nord d’Abidjan, où une centaine de prisonniers s’est évadée, plus de 50 détenus manquent toujours à l’appel.
Il n’en fallait pas plus pour provoquer la colère du président Alassane Ouattara. Il se trouvait hors du pays lors de ces deux dernières évasions spectaculaires. Et à peine atterri à Abidjan mardi 8 mai, il avait annoncé que des sanctions allaient tomber très vite.
Il faut noter que depuis le mois de janvier, il y a eu des évasions dans six autres prisons de Côte d’Ivoire, notamment celle de Katiola dans le centre du pays et celle de Korhogo dans le Nord. En quelques mois, 240 détenus ont ainsi profité « du manque d'armes », de « l'insuffisance du personnel de surveillance, mais aussi, dans certains cas, des dysfonctionnements internes à l'administration pénitentiaire », selon le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi.
Les prisons du sud du pays ont été réhabilitées après avoir subi d’importants dégâts durant la crise post-électorale. La maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, qui comptait plus de 5 000 détenus , s’était ainsi vidée. Elle renferme aujourd’hui plus de 2 000 prisonniers.
Source: RFI
Il n’en fallait pas plus pour provoquer la colère du président Alassane Ouattara. Il se trouvait hors du pays lors de ces deux dernières évasions spectaculaires. Et à peine atterri à Abidjan mardi 8 mai, il avait annoncé que des sanctions allaient tomber très vite.
Il faut noter que depuis le mois de janvier, il y a eu des évasions dans six autres prisons de Côte d’Ivoire, notamment celle de Katiola dans le centre du pays et celle de Korhogo dans le Nord. En quelques mois, 240 détenus ont ainsi profité « du manque d'armes », de « l'insuffisance du personnel de surveillance, mais aussi, dans certains cas, des dysfonctionnements internes à l'administration pénitentiaire », selon le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi.
Les prisons du sud du pays ont été réhabilitées après avoir subi d’importants dégâts durant la crise post-électorale. La maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, qui comptait plus de 5 000 détenus , s’était ainsi vidée. Elle renferme aujourd’hui plus de 2 000 prisonniers.
Source: RFI