C’est en 1996 que le premier appel d’offres international a été lancé pour la construction du troisième pont qui enjambe la lagune et relie les quartiers de Marcory au sud et Riviera au nord de la capitale économique. Après une première phase de travaux interrompus en 2000 et une reprise de la construction en 2011, cet ouvrage de 1,5 km de long devrait constituer une sérieuse bouffée d’oxygène pour une ville complètement congestionnée par des embouteillages indescriptibles.
Un pont payant
Construit par le Français Bouygues qui en aura la concession et d’un coût de 270 millions d’euros, le pont et ses échangeurs devraient voir passer -espèrent les concessionnaires- entre 65 000 et 75 000 véhicules par jour. Sachant que les deux autres ponts Houphouët-Boigny et de Gaulle, qui ont plus de 50 ans, ont respectivement des fréquentations de l’ordre de 54 000 et 130 000 véhicules jours. Il faut savoir que le seuil minimum de rentabilité est de 70 000 bus, voitures, camions ou motos au quotidien, car il s’agit du premier pont payant de la ville.