L'ONU a commencé à enquêter sur des casques bleus soupçonnés de viols sur mineures en Côte d'ivoire. Une autre mission de New-York doit s'y rendre aussi dans les prochains jours. L'Onuci a récemment reçu des allégations d'exploitation et d'abus sexuels impliquant ses éléments militaires et de police basés à l'ouest de la Côte d'Ivoire. Si ces allégations s'avéraient fondées, il reviendrait aux pays dont sont originaires les casques bleus de prendre les mesures appropriées à l'encontre des personnes impliquées.
L’Onuci parle « d’actes inappropriés » sur des mineures . Mais l’organisation des Nations unies ne confirme pas encore les accusations qui pèsent sur certains de ses soldats. Ces abus sexuels auraient été commis cette année à Guiglo dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Deux organisations de protection de l’enfance, l’Unicef et Save the Children, ont alerté l’Onuci.
Selon le porte-parole de l’Unicef en Côte d’Ivoire, Louis Vigneault, il s’agit encore d’allégations. Un contingent d’un pays d’Afrique de l’Ouest serait concerné ainsi que des policiers de l’Onuci, ressortissants d’autres pays.
Avant même que les enquêtes n’aboutissent, les pays d’origine des casques bleus sur lesquels pèsent ces soupçons d’exploitation sexuelle sur mineures ont déjà été informés.
Pour essayer d’y voir clair, une mission d’enquête de l’opération onusienne en Côte d’Ivoire a séjourné la semaine dernière dans l’Ouest. Une autre mission, cette fois indépendante, devrait arriver à Abidjan en provenance de New York la semaine prochaine.
L’objectif de toutes ces enquêtes est de déterminer si les allégations qui visent les casques bleus sont fondées. Et si c’est le cas, les coupables seront remis à leurs pays d’origine, les seuls habilités à prendre les sanctions.
Ce n’est pas la première fois que l’Onuci est éclaboussée par ce genre de scandale. Des casques bleus marocains, coupables d’abus sexuels en 2007 à Bouaké dans le centre de la Côte d’Ivoire, avaient du rentrer dans leur pays.
Par ailleurs, le HCR, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, complète son dispositif d’accueil des réfugiés ivoiriens. Il vient d’ouvrir un nouveau camp, le sixième, au Liberia. Ce nouveau camp, qui s’appelle PTP du nom de la Prime Timber Production, l’ancienne entreprise installée sur place, est situé au sud-est du pays dans le département de Grand Gedeh.
Il sera a priori le dernier, plusieurs dizaines de milliers de retours spontanés vers la Côte d’Ivoire ont en effet déjà été constatés ces derniers mois. Rufin Gilbert Loubaki, le représentant régional adjoint du HCR pour l’Afrique de l’Ouest le confirme.
Source: Rfi
L’Onuci parle « d’actes inappropriés » sur des mineures . Mais l’organisation des Nations unies ne confirme pas encore les accusations qui pèsent sur certains de ses soldats. Ces abus sexuels auraient été commis cette année à Guiglo dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Deux organisations de protection de l’enfance, l’Unicef et Save the Children, ont alerté l’Onuci.
Selon le porte-parole de l’Unicef en Côte d’Ivoire, Louis Vigneault, il s’agit encore d’allégations. Un contingent d’un pays d’Afrique de l’Ouest serait concerné ainsi que des policiers de l’Onuci, ressortissants d’autres pays.
Avant même que les enquêtes n’aboutissent, les pays d’origine des casques bleus sur lesquels pèsent ces soupçons d’exploitation sexuelle sur mineures ont déjà été informés.
Pour essayer d’y voir clair, une mission d’enquête de l’opération onusienne en Côte d’Ivoire a séjourné la semaine dernière dans l’Ouest. Une autre mission, cette fois indépendante, devrait arriver à Abidjan en provenance de New York la semaine prochaine.
L’objectif de toutes ces enquêtes est de déterminer si les allégations qui visent les casques bleus sont fondées. Et si c’est le cas, les coupables seront remis à leurs pays d’origine, les seuls habilités à prendre les sanctions.
Ce n’est pas la première fois que l’Onuci est éclaboussée par ce genre de scandale. Des casques bleus marocains, coupables d’abus sexuels en 2007 à Bouaké dans le centre de la Côte d’Ivoire, avaient du rentrer dans leur pays.
Par ailleurs, le HCR, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, complète son dispositif d’accueil des réfugiés ivoiriens. Il vient d’ouvrir un nouveau camp, le sixième, au Liberia. Ce nouveau camp, qui s’appelle PTP du nom de la Prime Timber Production, l’ancienne entreprise installée sur place, est situé au sud-est du pays dans le département de Grand Gedeh.
Il sera a priori le dernier, plusieurs dizaines de milliers de retours spontanés vers la Côte d’Ivoire ont en effet déjà été constatés ces derniers mois. Rufin Gilbert Loubaki, le représentant régional adjoint du HCR pour l’Afrique de l’Ouest le confirme.
Source: Rfi
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