La première critique vient d’Alphonse Djédjé Mady : le secrétaire général du PDCI - jusqu’à ce soir - aspire à succéder à Henri Konan Bédié, qui préside le parti depuis vingt ans. Une seule crainte, que le scrutin ne soit irrégulier. Le candidat Djédjé Mady dénonce le fait que la liste des votants restait encore secrète hier soir.
Sur les 4 000 participants, environ 3 000 devraient prendre part au vote. Un vote qui va être également surveillé à la loupe par un autre candidat. Lors d’une conférence de presse hier, l’équipe de campagne de Bertin Konan Kouadio a dénoncé des fraudes dans l’organisation de ce douzième congrès ordinaire.
La présidentielle en ligne de mire
Les dossiers de candidature doivent être déposés ce matin. La question de la candidature d’Henri Konan Bédié, 79 ans, alors que les statuts du parti limitent à 75 ans l’âge d’éligibilité à la présidence, a été réglée. Le Congrès a supprimé l’article 35 sur le sujet. Un amendement avec effet immédiat.
Un autre enjeu pour le PDCI, c’est la présidentielle de 2015; Le congrès a affirmé que le parti présentera un candidat. Mais ce n’est pas la préférence d’Henri Konan Bédié, qui compte proposer à la coalition du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix de soutenir le chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, dès le premier tour.
Source : Rfi.fr