Le communiqué de la HACA commence par dénoncer l'analyse du reportage sur la répartition inégale de la croissance économique en Côte d'Ivoire. Selon la journaliste, les retombées de la croissance économique du pays ne profiteraient qu’à une petite partie de la population. Ce qui est présenté comme une "contrevérité absolue" par la HACA. La note souligne qu'il est erroné d’affirmer qu'il n'y a pas de classe moyenne en Côte d'Ivoire. Une analyse qui ne correspond pas à la réalité économique du pays. De plus, l'affirmation selon laquelle 80% de l'économie ivoirienne serait informelle est également rejetée par l'autorité, la qualifiant d'inexacte.
L’autorité a également critiqué le choix de France 24 d’illustrer ses propos en présentant une photo d'une maison d'un quartier précaire à Abobo, un des quartiers populaires d'Abidjan, qu'elle associe à la grande pauvreté et à l'immigration irrégulière. En mettant en lien la prétendue inégale répartition de la croissance économique et l’immigration irrégulière, le reportage serait selon la HACA d’une approche simpliste et tendancieuse des causes de l’immigration. La chaîne, selon l'autorité, aurait ainsi fait preuve d'un traitement déséquilibré de la question migratoire, en limitant l'analyse des causes de l’immigration à la seule répartition économique.
Un autre manquement relevé par la HACA est l'absence de réactions des autorités ivoiriennes sur les questions migratoires dans le reportage. En effet, bien que plusieurs personnes aient été interviewées, notamment une victime de l'immigration irrégulière, une candidate au départ, un responsable d'une association luttant contre ce phénomène et le Directeur de l'Office Français de l'Immigration et de l'Intégration (OFII) à Abidjan, la journaliste n'a pas jugé nécessaire de recueillir l’avis des autorités ivoiriennes compétentes sur le sujet. La HACA considère cette omission comme un manquement à la déontologie journalistique, qui exige une couverture équilibrée et une pluralité des points de vue, surtout lorsqu'il s'agit de sujets sensibles comme l'immigration irrégulière.
La HACA a exprimé ses inquiétudes quant à l’impact potentiel de ce reportage sur l’image de la Côte d'Ivoire. Notamment en ce qui concerne les efforts des autorités ivoiriennes en matière de lutte contre l’immigration irrégulière et d'amélioration des conditions de vie des populations. Les commentaires de la journaliste, ainsi que les propos des intervenants, peuvent induire une perception négative et erronée des actions entreprises par l'État ivoirien.
Face à ces manquements graves, la HACA a infligé un avertissement à la chaîne France 24, en l'exhortant à faire preuve de plus de vigilance dans le traitement de l'actualité sur la Côte d'Ivoire. L'autorité appelle la chaîne à respecter les principes déontologiques du journalisme, notamment en matière d’équilibre de l’information et de diversité des points de vue, pour éviter de nuire à l’image du pays et à ses efforts dans la gestion des questions migratoires.
L’autorité a également critiqué le choix de France 24 d’illustrer ses propos en présentant une photo d'une maison d'un quartier précaire à Abobo, un des quartiers populaires d'Abidjan, qu'elle associe à la grande pauvreté et à l'immigration irrégulière. En mettant en lien la prétendue inégale répartition de la croissance économique et l’immigration irrégulière, le reportage serait selon la HACA d’une approche simpliste et tendancieuse des causes de l’immigration. La chaîne, selon l'autorité, aurait ainsi fait preuve d'un traitement déséquilibré de la question migratoire, en limitant l'analyse des causes de l’immigration à la seule répartition économique.
Un autre manquement relevé par la HACA est l'absence de réactions des autorités ivoiriennes sur les questions migratoires dans le reportage. En effet, bien que plusieurs personnes aient été interviewées, notamment une victime de l'immigration irrégulière, une candidate au départ, un responsable d'une association luttant contre ce phénomène et le Directeur de l'Office Français de l'Immigration et de l'Intégration (OFII) à Abidjan, la journaliste n'a pas jugé nécessaire de recueillir l’avis des autorités ivoiriennes compétentes sur le sujet. La HACA considère cette omission comme un manquement à la déontologie journalistique, qui exige une couverture équilibrée et une pluralité des points de vue, surtout lorsqu'il s'agit de sujets sensibles comme l'immigration irrégulière.
La HACA a exprimé ses inquiétudes quant à l’impact potentiel de ce reportage sur l’image de la Côte d'Ivoire. Notamment en ce qui concerne les efforts des autorités ivoiriennes en matière de lutte contre l’immigration irrégulière et d'amélioration des conditions de vie des populations. Les commentaires de la journaliste, ainsi que les propos des intervenants, peuvent induire une perception négative et erronée des actions entreprises par l'État ivoirien.
Face à ces manquements graves, la HACA a infligé un avertissement à la chaîne France 24, en l'exhortant à faire preuve de plus de vigilance dans le traitement de l'actualité sur la Côte d'Ivoire. L'autorité appelle la chaîne à respecter les principes déontologiques du journalisme, notamment en matière d’équilibre de l’information et de diversité des points de vue, pour éviter de nuire à l’image du pays et à ses efforts dans la gestion des questions migratoires.
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