Le dialogue entre le FPI, le parti de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, et le pouvoir a repris le 22 mai dernier. Pourtant, la levée du boycott du RGPH, le recensement général de la population et de l'habitat, lancé par le FPI tarde à venir du côté du parti de Laurent Gbagbo. Celui-ci initialement prévu en 2008 n’avait pu avoir lieu raison de la crise.
Jeannot Ahoussou Kouadio, le ministre chargé du dialogue politique, assure pourtant que toutes les promesses ont été tenues par le gouvernement. « Ce qui est à dégeler sera dégelé. Je peux vous rassurer, le président de la République nous a donné des instructions pour que nous travaillions à cela, assure le ministre. Les obligations qui pèsent sur nous sont réciproques. Nous avons demandé à nos frères et sœurs du RPI de lever le mot d’ordre du boycott du RGPH. » Et de conclure : « Nous avons fait notre part, nous avons fait la démonstration de poser des actes forts. »
Prochaine réunion du FPI sur la levée du boycott
Selon les calculs du gouvernement, 98 comptes sont encore gelés, dont une bonne partie par des organismes internationaux. Après libération promise des 100 détenus qui devrait être prochaine, il restera - d'après les autorités - 341 militants du FPI en prison.
Ces actes de détente semblent pourtant ne pas convaincre le parti de Laurent Gbagbo : le comité central ordinaire tenu samedi après-midi n'a pas abouti. La levée ou non de l'appel au boycott du recensement de la population va faire l'objet d'une réunion extraordinaire dans les deux jours.
Source : Rfi.fr
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