L’attaque a eu lieu vers 11h45 TU. Une vingtaine d’hommes sont arrivés dans un baka, un minibus, devant le siège du QG de campagne du FPI. A l’intérieur il y avait une réunion de la jeunesse du Front populaire ivoirien. Six responsables du mouvement disent qu’ils travaillaient alors sur la réconciliation en Côte d’Ivoire.
Les hommes armés de gourdins, de machettes et de fusils de chasse, selon les témoins sur place et les voisins, se sont introduits à l’intérieur du bâtiment. Ils ont détruit la porte des bureaux du secrétaire général et du président par intérim du parti.
Les six responsables de la jeunesse du FPI se sont cachés dans les toilettes dont les vitres ont été brisées, deux des responsables ont été blessés par les bris de verre.
Les assaillants ont aussi brûlé la voiture de Tapé Kipré, le secrétaire national chargé des élections au FPI, qui était garée devant le QG. Selon les témoins, deux personnes auraient aussi été enlevées.
La gendarmerie, la police et l’ONU sont sur place en train de recueillir les témoignages. Le FPI dénonce une attaque politique.
Cela fait des semaines que la Côte d'Ivoire est sujette à des attaques de ce type. Plusieurs postes des forces armées ivoiriennes avaient déjà été visés. Les partisans de chaque camp se renvoient la faute. Karim Ouattara, conseiller jeunesse à la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), redoute une escalade de la violence.
RFI
Les hommes armés de gourdins, de machettes et de fusils de chasse, selon les témoins sur place et les voisins, se sont introduits à l’intérieur du bâtiment. Ils ont détruit la porte des bureaux du secrétaire général et du président par intérim du parti.
Amadou Soumahoro Secrétaire général du RDR Nous sommes pour la paix, nous le désapprouvons et nous ne l'acceptons pas |
Les six responsables de la jeunesse du FPI se sont cachés dans les toilettes dont les vitres ont été brisées, deux des responsables ont été blessés par les bris de verre.
Les assaillants ont aussi brûlé la voiture de Tapé Kipré, le secrétaire national chargé des élections au FPI, qui était garée devant le QG. Selon les témoins, deux personnes auraient aussi été enlevées.
Sylvain Miaka Ouretto Président par intérim du FPI « S'attaquer au siège d'un parti politique, ça veut dire qu'on veut mettre fin à la démocratie |
La gendarmerie, la police et l’ONU sont sur place en train de recueillir les témoignages. Le FPI dénonce une attaque politique.
Cela fait des semaines que la Côte d'Ivoire est sujette à des attaques de ce type. Plusieurs postes des forces armées ivoiriennes avaient déjà été visés. Les partisans de chaque camp se renvoient la faute. Karim Ouattara, conseiller jeunesse à la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), redoute une escalade de la violence.
RFI
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