Sur la plage de sable de fin de Drewin, une ribambelle de cocotiers s’élancent dans le ciel bleu, offrant au Pacific Surf Camp un coin d’ombre charitable. Les gérants de ce lieu connu des amateurs de surf sont à la tâche.
Anticipant une hausse de la fréquentation touristique, notamment en vue de la Coupe d’Afrique des Nations, Narcisse Lobognon, a décidé de construire un nouvel appatame et deux autres bungalows. « On fait un petit restaurant qu'on va bien aménager pour pouvoir accueillir tous les visiteurs. Nous sommes en pleins travaux. C’est juste à cause de la CAN. Pour que nous puissions recevoir assez de monde venant de tous pays. »
À moins de 10 km de là, au centre de la ville de Sassandra, Ariel, le gérant de l’une des principales boîtes de nuit, le Sweet Life, a récemment investi dans un deuxième établissement. Pour lui, la nouvelle route va changer le visage de la ville. « À Sassandra, il y a beaucoup d’opportunités à prendre. D'abord, quand tu arrives à Sassandra, il y a une bouffée d’air pas possible, ça respire. Tout ce qu’on fait ici prospère et avec la voie qui se dégage, il y a plein de gens qui vont venir, et qui vont venir investir. Je trouve que c’est encore plus beau qu’Assinie. C’est vrai qu’Assinie est développée. Ici pas encore, mais il fait bon vivre.
Améliorer le réseau routier
Ariel note toutefois un frein au développement de la cité touristique : le manque criant de transport en commun, notamment la nuit. « S’il y a déjà de l’emploi et que les gars arrivent à circuler jour et nuit, il y aura de l’engouement comme Abidjan, comme San Pedro, comme Assinie, le problème, c'est qu’il n’y a pas de circulation la nuit. »
Aimé Kokora, responsable de la communication de la mairie de Sassandra, note une forte augmentation de lots pour construire des résidences secondaires avec vue sur mer. « Quand les touristes viennent, ils passent par la mairie pour se renseigner. En 2021, on a enregistré plus d'une soixantaine de demandes de lots. Pas de locaux, hein, mais des expatriés. Donc on sait qu'avec la CAN de 2023, et la côtière en réhabilitation, c'est sûr que dans deux à trois ans, Sassandra sera une ville rapidement transformée ».
Alors que la « côtière » a été difficilement praticable pendant plus d’une décennie en raison de nombreux nids de poule, les premiers efforts d'amélioration de la route ont déjà réduit significativement les temps de trajets. Il ne faut plus que six heures et demie pour rejoindre Sassandra depuis Abdijan, à 280 km de là, contre neuf heures auparavant. Demain, le trajet pourrait être réduit à trois heures et demie.
À ce jour, Sassandra n’est doté que de 200 chambres d’hôtel, insuffisant selon les professionnels pour satisfaire la demande.
Anticipant une hausse de la fréquentation touristique, notamment en vue de la Coupe d’Afrique des Nations, Narcisse Lobognon, a décidé de construire un nouvel appatame et deux autres bungalows. « On fait un petit restaurant qu'on va bien aménager pour pouvoir accueillir tous les visiteurs. Nous sommes en pleins travaux. C’est juste à cause de la CAN. Pour que nous puissions recevoir assez de monde venant de tous pays. »
À moins de 10 km de là, au centre de la ville de Sassandra, Ariel, le gérant de l’une des principales boîtes de nuit, le Sweet Life, a récemment investi dans un deuxième établissement. Pour lui, la nouvelle route va changer le visage de la ville. « À Sassandra, il y a beaucoup d’opportunités à prendre. D'abord, quand tu arrives à Sassandra, il y a une bouffée d’air pas possible, ça respire. Tout ce qu’on fait ici prospère et avec la voie qui se dégage, il y a plein de gens qui vont venir, et qui vont venir investir. Je trouve que c’est encore plus beau qu’Assinie. C’est vrai qu’Assinie est développée. Ici pas encore, mais il fait bon vivre.
Améliorer le réseau routier
Ariel note toutefois un frein au développement de la cité touristique : le manque criant de transport en commun, notamment la nuit. « S’il y a déjà de l’emploi et que les gars arrivent à circuler jour et nuit, il y aura de l’engouement comme Abidjan, comme San Pedro, comme Assinie, le problème, c'est qu’il n’y a pas de circulation la nuit. »
Aimé Kokora, responsable de la communication de la mairie de Sassandra, note une forte augmentation de lots pour construire des résidences secondaires avec vue sur mer. « Quand les touristes viennent, ils passent par la mairie pour se renseigner. En 2021, on a enregistré plus d'une soixantaine de demandes de lots. Pas de locaux, hein, mais des expatriés. Donc on sait qu'avec la CAN de 2023, et la côtière en réhabilitation, c'est sûr que dans deux à trois ans, Sassandra sera une ville rapidement transformée ».
Alors que la « côtière » a été difficilement praticable pendant plus d’une décennie en raison de nombreux nids de poule, les premiers efforts d'amélioration de la route ont déjà réduit significativement les temps de trajets. Il ne faut plus que six heures et demie pour rejoindre Sassandra depuis Abdijan, à 280 km de là, contre neuf heures auparavant. Demain, le trajet pourrait être réduit à trois heures et demie.
À ce jour, Sassandra n’est doté que de 200 chambres d’hôtel, insuffisant selon les professionnels pour satisfaire la demande.
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