L'entraîneur de la sélection ivoirienne Sven-Göran Eriksson, en conférence de presse ce 11 juin 2010. J-D.Lesay/RFI
Le meilleur des mondes n’est pas ici bas. Cette vérité, le sélectionneur ivoirien Sven-Göran Eriksson ne la connaît que trop bien. Arrivé avec ses troupes jeudi matin à Johannesburg, il a gagné Vanderbijlpark, à 80 km au sud, pour prendre ses quartiers dans le cadre verdoyant et reposant de Riverside Hotel. Pour le technicien, tout pourrait être parfait : les conditions d’entraînement sont bonnes, la pelouse de grande qualité et l’état d’esprit de ses joueurs excellent. La première séance, quelques heures à peine après la descente d’avion, s’est parfaitement déroulée. « Nous n’avons pas à nous plaindre », confie Eriksson. Pourtant en conférence de presse, devant un maigre parterre d’une dizaine de journalistes, essentiellement lusophones (la Côte d’Ivoire est opposée au Brésil et au Portugal dans le groupe G), le Suédois a lancé lui-même, un demi-sourire aux lèvres, le sujet qui l’inquiète depuis une semaine : « J’attends vos questions sur Didier Drogba. Allez-y ! »
"Nous n’avons pas d’autre Drogba"
A propos du buteur ivoirien blessé au bras en amical face au Japon, le sélectionneur souffle le chaud et le froid : « Didier s’est entraîné normalement, tant physiquement qu’avec le ballon mais à l’écart du groupe. Nous ne voulons prendre aucun risque dans les contacts. » Alors, jouera, jouera pas mardi 15 contre le Portugal pour l’entrée en lice des Eléphants ? Rien n’est moins sûr : « Il va mieux, il se sent bien mais on ne sait pas s’il jouera. Je l’espère mais je ne peux rien garantir. Aujourd’hui Drogba est un point d’interrogation. » L’absence de l’attaquant de Chelsea serait bien entendu un manque immense pour la Côte d’Ivoire. « Nous avons un plan B et même un plan C en cas d’absence de Drogba. Nous les travaillons à l’entraînement. S’il le faut on jouera avec un autre joueur mais nous n’avons pas d’autre Drogba comme l’Argentine n’a pas d’autre Messi et le Portugal d’autre Ronaldo », concède Eriksson.
Ce vendredi, à l’heure où Sud-Africains et Mexicains donneront le coup d’envoi de la XIXe Coupe du monde de football, les Eléphants seront à l’entraînement et Didier Drogba restera une nouvelle fois à l’écart du groupe. Avec ou sans son joueur vedette, il s’agit de préparer le match de mardi face à un adversaire qu’Eriksson redoute : « Le Portugal est très fort techniquement, c’est le Brésil de l’Europe. Ça va être difficile pour nous… mais cela le sera aussi pour le Portugal. » Le monde n’est donc pas parfait, mais Eriksson semble en avoir pris son parti. Après tout, les imperfections concernent toutes les équipes et ménagent le suspens : « Tout est possible, conclut Eriksson. Si on perd, on peut encore se qualifier… même si c’est mieux de gagner. »
A propos du buteur ivoirien blessé au bras en amical face au Japon, le sélectionneur souffle le chaud et le froid : « Didier s’est entraîné normalement, tant physiquement qu’avec le ballon mais à l’écart du groupe. Nous ne voulons prendre aucun risque dans les contacts. » Alors, jouera, jouera pas mardi 15 contre le Portugal pour l’entrée en lice des Eléphants ? Rien n’est moins sûr : « Il va mieux, il se sent bien mais on ne sait pas s’il jouera. Je l’espère mais je ne peux rien garantir. Aujourd’hui Drogba est un point d’interrogation. » L’absence de l’attaquant de Chelsea serait bien entendu un manque immense pour la Côte d’Ivoire. « Nous avons un plan B et même un plan C en cas d’absence de Drogba. Nous les travaillons à l’entraînement. S’il le faut on jouera avec un autre joueur mais nous n’avons pas d’autre Drogba comme l’Argentine n’a pas d’autre Messi et le Portugal d’autre Ronaldo », concède Eriksson.
Ce vendredi, à l’heure où Sud-Africains et Mexicains donneront le coup d’envoi de la XIXe Coupe du monde de football, les Eléphants seront à l’entraînement et Didier Drogba restera une nouvelle fois à l’écart du groupe. Avec ou sans son joueur vedette, il s’agit de préparer le match de mardi face à un adversaire qu’Eriksson redoute : « Le Portugal est très fort techniquement, c’est le Brésil de l’Europe. Ça va être difficile pour nous… mais cela le sera aussi pour le Portugal. » Le monde n’est donc pas parfait, mais Eriksson semble en avoir pris son parti. Après tout, les imperfections concernent toutes les équipes et ménagent le suspens : « Tout est possible, conclut Eriksson. Si on perd, on peut encore se qualifier… même si c’est mieux de gagner. »
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