En Côte d'Ivoire, les femmes sont de plus en plus nombreuses à travailler. Ainsi, les familles cherchent des solutions pour mieux concilier vie professionnelle et parentalité. En réponse à cette demande croissante, les crèches et autres structures d’accueil se multiplient dans le pays.
Édith Kobénan, assistante maternelle, dépose son fils d’un peu plus d’un an, dans une crèche de la Riviera Palmeraie. Comme beaucoup, elle a d’abord engagé une nounou pour veiller sur son enfant, mais celle-ci est partie subitement. Sans famille proche pour l’aider, Édith s’est tournée vers cette crèche afin de vaquer librement à ses activités. « Les garderies et crèches sont les bienvenues parce que cela permet aux parents d’envoyer leurs enfants dans un cadre sécurisé. Je suis ravie que l’enfant soit avec des professionnels qui pourront prendre soin de lui jusqu’à mon retour », dit-elle.
Mais ce service a un coût : les frais annuels peuvent grimper jusqu’à 1 million de FCFA, ce qui n’empêche pas leur succès dans la capitale économique ivoirienne.
Toutefois, ces lieux ne servent pas seulement à garder les enfants, comme l’explique Letissia Soro, consultante formatrice en petite enfance : « On a un programme d’activités par mois. Ce sont des activités motrices, cognitives, sociales et affectives ou encore des activités langagières. Ce sont des activités qui s’inscrivent dans chaque dimension du développement de l’enfant. »
Selon le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, entre 2023 et 2024, le nombre de crèches et garderies privées en Côte d’Ivoire a bondi de 174 à 254 dont 203 localisées à Abidjan. À cela s’ajoutent près de 300 structures publiques réparties à travers le pays.
Une uniformisation linguistique et culturelle
Si les crèches et garderies participent au développement social et éducatif des enfants, elles soulèvent tout de même des inquiétudes quant à l’érosion des valeurs culturelles africaines. Pour le Dr Bini Koffi Roland, sociologue et spécialiste des questions éducatives, ces structures favorisent une uniformisation linguistique et culturelle qui pourrait transformer profondément les générations futures.
Selon lui, l’absence d’un cadre familial où les langues locales, les jeux traditionnels et les savoirs ancestraux sont transmis risque de créer des enfants « hybrides », déconnectés de leurs racines.
Édith Kobénan, assistante maternelle, dépose son fils d’un peu plus d’un an, dans une crèche de la Riviera Palmeraie. Comme beaucoup, elle a d’abord engagé une nounou pour veiller sur son enfant, mais celle-ci est partie subitement. Sans famille proche pour l’aider, Édith s’est tournée vers cette crèche afin de vaquer librement à ses activités. « Les garderies et crèches sont les bienvenues parce que cela permet aux parents d’envoyer leurs enfants dans un cadre sécurisé. Je suis ravie que l’enfant soit avec des professionnels qui pourront prendre soin de lui jusqu’à mon retour », dit-elle.
Mais ce service a un coût : les frais annuels peuvent grimper jusqu’à 1 million de FCFA, ce qui n’empêche pas leur succès dans la capitale économique ivoirienne.
Toutefois, ces lieux ne servent pas seulement à garder les enfants, comme l’explique Letissia Soro, consultante formatrice en petite enfance : « On a un programme d’activités par mois. Ce sont des activités motrices, cognitives, sociales et affectives ou encore des activités langagières. Ce sont des activités qui s’inscrivent dans chaque dimension du développement de l’enfant. »
Selon le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, entre 2023 et 2024, le nombre de crèches et garderies privées en Côte d’Ivoire a bondi de 174 à 254 dont 203 localisées à Abidjan. À cela s’ajoutent près de 300 structures publiques réparties à travers le pays.
Une uniformisation linguistique et culturelle
Si les crèches et garderies participent au développement social et éducatif des enfants, elles soulèvent tout de même des inquiétudes quant à l’érosion des valeurs culturelles africaines. Pour le Dr Bini Koffi Roland, sociologue et spécialiste des questions éducatives, ces structures favorisent une uniformisation linguistique et culturelle qui pourrait transformer profondément les générations futures.
Selon lui, l’absence d’un cadre familial où les langues locales, les jeux traditionnels et les savoirs ancestraux sont transmis risque de créer des enfants « hybrides », déconnectés de leurs racines.