La plupart de ces prisonniers étaient détenus dans l'extrême nord de la Côte d'Ivoire, à Boundiali. D'autres étaient à Korhogo, Katiola ou encore à Abidjan. Tous devraient arriver dans la capitale économique ce vendredi dans la journée.
D'après le parquet, il s'agit d'une procédure normale : les avocats déposent régulièrement des demandes de liberté provisoire, et sur ces cas, les juges d'instruction ont estimé « que leur détention n'était plus nécessaire à la manifestation de la vérité ».
Mais on peut aussi se demander s'il ne s'agit pas d'un geste d'apaisement de la part d'Alassane Ouattara. Un geste auquel la communauté internationale semble tenir.
Début décembre, Sylvain Miaka Oureto, le président par intérim du FPI, Front populaire ivoirien, le parti de Laurent Gbagbo, avait plaidé la cause des détenus proches de l'ancien président devant François Hollande, avant d'être reçu par Macky Sall, le président sénégalais, qui endosse désormais le rôle de médiateur entre Alassane Ouattara et l'opposition pro-Gbabgo.
Réaction du FPI
Franck Bamba, le secrétaire national à la communication du FPI salue un premier geste positif mais dit attendre la libération du président Gbagbo pour qu'il y ait une véritable réconciliation.
Source : Rfi.fr