Fin janvier, à la veille de la signature du nouvel accord de défense franco-ivoirien, une source à l'Elysée assurait qu'aucune formation ne serait dispensée à des officiers des FRCI suspectés de crimes de guerre.
Finalement, entre cette promesse de vigilance et la nécessité de reconstruire en urgence la nouvelle armée ivoirienne, les autorités françaises ont penché pour la deuxième option. En mars dernier, Losseni Fofana et Cherif Ousmane, deux des figures les plus emblématiques mais aussi les plus controversées des FRCI, ont bénéficié sur la base de Port-Bouët d'une formation aux techniques de l'état-major.
Pour tenter de dégonfler la polémique, plusieurs sources militaires françaises expliquent que le pédigrée des deux ex-« comzones » est connu mais que la présomption d'innocence existe.
« On sait que leur réputation est sulfureuse mais ne vaut-il pas mieux être pragmatique et leur apprendre le droit des conflits armés ? L'Onuci fait la même chose avec la police qui a commis des exactions pour le compte du camp Gbagbo », justifie un officier français en poste à Abidjan. « On a axé les formations sur l'éthique et on a insisté pour qu'elles permettent de mélanger des soldats qui ont combattu dans les deux camps », ajoute un haut gradé à Paris.
Pour ces deux officiers, le vrai problème est ailleurs. Selon eux, les grands dangers de la Côte d'Ivoire se situent dans le blocage des processus de désarmement et de réconciliation.
Source RFI
Finalement, entre cette promesse de vigilance et la nécessité de reconstruire en urgence la nouvelle armée ivoirienne, les autorités françaises ont penché pour la deuxième option. En mars dernier, Losseni Fofana et Cherif Ousmane, deux des figures les plus emblématiques mais aussi les plus controversées des FRCI, ont bénéficié sur la base de Port-Bouët d'une formation aux techniques de l'état-major.
Pour tenter de dégonfler la polémique, plusieurs sources militaires françaises expliquent que le pédigrée des deux ex-« comzones » est connu mais que la présomption d'innocence existe.
« On sait que leur réputation est sulfureuse mais ne vaut-il pas mieux être pragmatique et leur apprendre le droit des conflits armés ? L'Onuci fait la même chose avec la police qui a commis des exactions pour le compte du camp Gbagbo », justifie un officier français en poste à Abidjan. « On a axé les formations sur l'éthique et on a insisté pour qu'elles permettent de mélanger des soldats qui ont combattu dans les deux camps », ajoute un haut gradé à Paris.
Pour ces deux officiers, le vrai problème est ailleurs. Selon eux, les grands dangers de la Côte d'Ivoire se situent dans le blocage des processus de désarmement et de réconciliation.
Source RFI