La mutinerie aura duré moins de 24 h. Le temps pour les mutins de sortir des casernes pour tirer en l'air dans plusieurs villes du pays et pour les autorités et forces loyalistes de leur prier de retourner dans leur campement.
En fin de soirée, le chef d'Etat-major des armées, le général Sekou Touré, a appelé au calme et menacé les récalcitrants, prévenant à la télévision que tout militaire qui se livrerait à des actes répréhensibles s'exposerait « à des sanctions disciplinaires sévères ».
Ras-le-bol de la population
A Abidjan, les dizaines de militaires furieux d'apprendre qu'ils ne toucheraient pas les 7 millions de francs CFA en guise de complément de prime ont finalement rapidement remis leurs kalachnikovs et lance-roquettes RPG à la poudrière lorsque les forces blindées de la Garde républicaine se sont présentées face à eux à la mi-journée. Au bout de deux heures et quelques palabres, chacun est revenu à de meilleurs sentiments et a regagné son unité.
Reste un sentiment dominant : une immense lassitude, voire un ras-le-bol de la société ivoirienne, qui à chaque fois, depuis janvier, fait les frais de ces mutineries à répétition. « La ville est paralysée, on est fatigués de ça, regrettait un habitant. On entend des tirs, ça nous traumatise. » Rentrés chez eux plus tôt que d’habitude, les Ivoiriens se demandent si cette mutinerie sera bien la dernière.
En fin de soirée, le chef d'Etat-major des armées, le général Sekou Touré, a appelé au calme et menacé les récalcitrants, prévenant à la télévision que tout militaire qui se livrerait à des actes répréhensibles s'exposerait « à des sanctions disciplinaires sévères ».
Ras-le-bol de la population
A Abidjan, les dizaines de militaires furieux d'apprendre qu'ils ne toucheraient pas les 7 millions de francs CFA en guise de complément de prime ont finalement rapidement remis leurs kalachnikovs et lance-roquettes RPG à la poudrière lorsque les forces blindées de la Garde républicaine se sont présentées face à eux à la mi-journée. Au bout de deux heures et quelques palabres, chacun est revenu à de meilleurs sentiments et a regagné son unité.
Reste un sentiment dominant : une immense lassitude, voire un ras-le-bol de la société ivoirienne, qui à chaque fois, depuis janvier, fait les frais de ces mutineries à répétition. « La ville est paralysée, on est fatigués de ça, regrettait un habitant. On entend des tirs, ça nous traumatise. » Rentrés chez eux plus tôt que d’habitude, les Ivoiriens se demandent si cette mutinerie sera bien la dernière.