C’est une initiative de la Fondation Mireille Hanty pour les cœurs en détresse qui œuvre pour que les enfants qui naissent en prison et ceux qui suivent leurs mères en détention, puissent grandir hors du milieu carcéral. « Nous voulons permettre aux enfants qui ont entre un et trois ans de pouvoir regagner le monde des enfants, un cercle qui est le leur. Quitter le milieu carcéral et aller à l’école. C’est un prétexte pour dire aux autorités compétentes qu’il est possible de retirer ces enfants-là (de la prison) . Il faut les emmener à l’école…» explique sa présidente, Mireille Gnahoré-Boti.
Jusqu’au mois de mai, les deux premiers enfants concernés sortiront du milieu carcéral pendant quelques heures, les jours où l’école qui les accueille sera ouverte. Mais le rêve de Mireille Gnahoré-Boti est de voir ces enfants prononcer leurs premiers mots hors des murs de la prison, puisque des pouponnières existent déjà. « La Fondation n’ayant pas suffisamment de moyens, (elle) ne veut pas faire des demandes auprès des bailleurs pour leur dire : créez des institutions pour accueillir ces enfants-là ! Nous, on fait avec l’existant, ajoute Mireille Gnahoré-Boti. Les autorités ivoiriennes ont déjà prévu des pouponnières pour accueillir des enfants ».
Dans un premier temps, l’expérience concerne les enfants dont les mères sont détenues à la MACA, mais l’ambition de la Fondation Mireille Hanty est qu’elle soit étendue à tout le territoire ivoirien.
Source : Rfi.fr
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