Cette décision intervient en pleine polémique autour du fichier électoral. Le camp présidentiel avait dénoncé des fraudes au sein même de la Commission électorale indépendante, aujourd'hui dissoute. Il avait même contesté les listes établies par la CEI.
Laurent Gbagbo affirme avoir pris cette décision en vertu de l'article 48 de la Constitution ivoirienne. Cette article prévoit qu'en cas de menace grave et immédiate sur les institutions, sur l'indépendance de la nation, l'intégrité du territoire ou encore l'exécution de ses engagements internationaux, le président de la République a le droit de prendre des mesures exceptionnelles. Autrement dit, il s'agit d'un article qui permet au président de s'attribuer les pleins pouvoirs
Le Premier ministre n'a pour l'heure toujours pas réagi. Le président l'a officiellement reconduit dans ses fonctions et lui a demandé deux choses. D'abord de déterminer le format d'une nouvelle commission électorale, ensuite de former un nouveau gouvernement qui « se mette au service des ivoiriens et non aux ordres des partis politiques ».
Pas de réactions officielles non plus du côté de l'opposition. « Devant une décision aussi grave, explique l'un des responsables, il ne faut pas réagir dans la précipitation ». Néanmoins, pour certains opposants, cette décision constitue un aveu du président Gbagbo qui « s'est rendu compte que le processus électoral lui échappe et qu'il ne peut pas gagner les élections ». L'opposition qui s'interroge surtout sur la légalité de la décision du président Laurent Gbagbo.
Source: RFI
Laurent Gbagbo affirme avoir pris cette décision en vertu de l'article 48 de la Constitution ivoirienne. Cette article prévoit qu'en cas de menace grave et immédiate sur les institutions, sur l'indépendance de la nation, l'intégrité du territoire ou encore l'exécution de ses engagements internationaux, le président de la République a le droit de prendre des mesures exceptionnelles. Autrement dit, il s'agit d'un article qui permet au président de s'attribuer les pleins pouvoirs
Le Premier ministre n'a pour l'heure toujours pas réagi. Le président l'a officiellement reconduit dans ses fonctions et lui a demandé deux choses. D'abord de déterminer le format d'une nouvelle commission électorale, ensuite de former un nouveau gouvernement qui « se mette au service des ivoiriens et non aux ordres des partis politiques ».
Pas de réactions officielles non plus du côté de l'opposition. « Devant une décision aussi grave, explique l'un des responsables, il ne faut pas réagir dans la précipitation ». Néanmoins, pour certains opposants, cette décision constitue un aveu du président Gbagbo qui « s'est rendu compte que le processus électoral lui échappe et qu'il ne peut pas gagner les élections ». L'opposition qui s'interroge surtout sur la légalité de la décision du président Laurent Gbagbo.
Source: RFI