"Ce que nous déplorons, c’est que le bureau du procureur de la cour pénale internationale vienne tout le temps à Abidjan et ne fait que poursuivre les pro-Gbagbo, or nous savons que le rapport de la commission nationale d’enquête et nos propres rapports d’ONG, tant sur le plan national qu’international, indiquaient bien que les deux camps étaient fautifs et que leur responsabilité était établie" a déclaré le président de la ligue ivoirienne des droits de l’Homme Pierre Kouamé Adjoumani.
Monsieur Kouame Adjoumani s’étonne que le bureau du procureur n’a toujours pas engagé de poursuites dans le camp du président Ouattara, "exceptés quelques éléments de second rang qui n’ont pas été impliqués dans la crise post électorale."
"Les gens ont été identifiés de façon formelle et Il faudrait qu’il ait le courage d’aller plus loin pour rendre justice aux victimes, parce que nous ne travaillons que pour les victimes."
Le patron de la LIDHO a également annoncé que les ONG travaillent "en étroite collaboration pour se constituer partie civile auprès des victimes.
Il a soutenu au sujet de la commission dialogue vérité et réconciliation qu’elle est destinée à établir la justice transitionnelle contrairement à la justice pénale recherchée par les organisations de la société civile.
Selon ces organisations, la cour pénale internationale doit passer de la parole à l'acte et démontrer sa volonté de poursuivre les responsables de crimes internationaux de tous les camps du conflit
Une délégation de la FIDH, la LIDHO et du MIDH etait à La Haye à l'audience de confirmation des charges contre Charles Blé Goudé, un proche de l'ancien président ivoirien Laurent Gbgbo, du 29 septembre au 2 octobre 2014.
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