12h10 : « Nous annonçons la fermeture de toutes les frontières, terrestres et aériennes, avec les pays voisins », déclare le lieutenant Amadou Konaré, porte-parole du CNRDR (Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat) qui dit avoir pris le pouvoir.
11h39 : L'aéroport de Bamako est fermé ce jeudi 22 mars et les vols sont annulés au départ et en direction de la capitale malienne. Des tirs continuent dans différents quartiers de la capitale.
11h03 : Le président malien Amadou Toumani Touré, irait bien et serait « en lieu sûr », selon un militaire loyaliste qui ne précise pas si le chef de l'Etat est toujours, ou non, dans la capitale.
10h40 : Alger se dit préoccupé par la situation au Mali et condamne jeudi le
coup d'Etat militaire dans ce pays avec qui Alger coopère contre les violences au Sahel.
10h02 : L'Union européenne, via un communiqué du porte-parole du chef de la diplomatie européenne, condamne le coup d'Etat militaire au Mali et réclame le retour « dès que possible » du pouvoir constitutionnel.
9h15 : La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) condamne le coup d'Etat de militaires au Mali contre le régime du président Amadou Toumani Touré.
Si au palais présidentiel situé au cœur de Bamako, la situation est calme, le président n’est plus au palais, en revanche dans la ville, on entend toujours des coups de feu sporadiques, mais de plus en plus réguliers.
Ce sont des coups de feu tirés en l’air, d’après les témoignages, mais c’est plutôt quand même anormal quand on sait qu’un couvre-feu a été décrété par les nouvelles autorités maliennes.
Il y a eu, dans la nuit du mercredi à jeudi, quelques actes de vandalisme, par exemple au domicile de Soumaïla Cissé, un important homme politique malien. Il y a eu également des interpellations d’hommes politiques, de chefs d’institutions. Ils sont quasiment tous détenus aujourd’hui à Kati, à 15 kilomètres de Bamako, là où la mutinerie a commencé.
On ne sait pas du tout avec précision où se trouve le chef de l'Etat. Dans l’entourage du président de la République, il se dit que Amadou Toumani Touré serait en lieu sûr, mais dans la capitale malienne.
Ce qui frappe, chez ces militaires, d’abord ce sont des hommes de rang. Dans la vingtaine, même trentaine de militaires qu’on a vus sur les images de l’écran de la télévision malienne, il y a un caporal, des sergents et à peine deux, trois officiers. Ce sont des hommes de rang. Et ce qui se dégage nettement, c’est que ce sont des hommes de rang qui sont dans le camp de Kati d’où la mutinerie est partie.
A leur tête, le capitaine Amadou Salobo, qui s’est présenté comme le président de l’organe créé. Le porte-parole, le lieutenant Konaré, a justifié à la télévision le coup d’Etat par « l’incapacité du régime du président Amadou Toumani Touré à gérer la crise au nord », en référence à la rébellion touareg et au groupe islamiste qui combattent l’armée malienne. Konaré a estimé que l’armée manquait de moyens adéquats pour défendre la patrie.
Ensuite, Amadou Salobo a repris la parole, pour annoncer un couvre-feu à compter de ce jeudi, sans préciser sa durée. Il a invité les militaires à ne pas perturber la quiétude des citoyens. Il faut dire que certains citoyens maliens sont actuellement très inquiets.
Chronologie des récents évènements au Mali
Jeudi 21 mars, 8h24 : La France souhaite des élections « le plus vite possible au Mali », déclare le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé. Ce dernier a précisé ignorer le sort du président Amadou Toumani Touré.
Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères
« Nous demandons le rétablissement de l'ordre constitutionnel et des élections. Elles étaient programmées pour le mois d'avril. Il faut qu'elles aient lieu le plus vite possible ».
06h21 : Un couvre-feu est décrété par les mutins. La situation reste tendue dans la capitale Bamako où des tirs continuent d'être échangés.
05h43 : Les militaires, auteurs du coup d’Etat prennent la parole à la télévision nationale. Ils annoncent la dissolution des institutions mais sans confiscation du pouvoir. Cette prise de pouvoir se justifie selon eux par l'incapacité du régime « à combattre le terrorisme dans le nord du Mali ».
05h02 : Les militaires mutins disent contrôler la présidence. Plusieurs personnalités du régime du président Amadou Toumani Touré ont été arrêtées, dont celui des Affaires étrangères, Soumeylou Boubèye Maïga.
Mercredi 20 mars 22h45 : Les Etats-Unis pressent le Mali de mettre fin aux violences.
22h05 : Des tirs continuent non loin du palais présidentiel.
16h55 : Des militaires tirent des coups de feu à Bamako et investissent l'Office de la radio-télévision malienne (ORTM). Les mutins se plaignent de la gestion de la crise dans le nord du Mali, région en proie à une rébellion Touareg et aux activités de groupes islamistes radicaux.
15h11 : Des soldats maliens bouclent les abords du palais présidentiel malien à Bamako, alors que des coups de feu retentissent dans une caserne située à l'extérieur de la capitale.
14h30 : Des militaires maliens en colère manifestent en tirant en l’air dans un camp militaire de Kati, près de Bamako. Ils réclament un armement adapté pour combattre les rebelles touareg dans le nord du pays.
13h30 : La Cédéao, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, appelle les rebelles à déposer les armes et affirme soutenir les autorités de Bamako.
RFI
11h39 : L'aéroport de Bamako est fermé ce jeudi 22 mars et les vols sont annulés au départ et en direction de la capitale malienne. Des tirs continuent dans différents quartiers de la capitale.
11h03 : Le président malien Amadou Toumani Touré, irait bien et serait « en lieu sûr », selon un militaire loyaliste qui ne précise pas si le chef de l'Etat est toujours, ou non, dans la capitale.
10h40 : Alger se dit préoccupé par la situation au Mali et condamne jeudi le
coup d'Etat militaire dans ce pays avec qui Alger coopère contre les violences au Sahel.
10h02 : L'Union européenne, via un communiqué du porte-parole du chef de la diplomatie européenne, condamne le coup d'Etat militaire au Mali et réclame le retour « dès que possible » du pouvoir constitutionnel.
9h15 : La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) condamne le coup d'Etat de militaires au Mali contre le régime du président Amadou Toumani Touré.
Si au palais présidentiel situé au cœur de Bamako, la situation est calme, le président n’est plus au palais, en revanche dans la ville, on entend toujours des coups de feu sporadiques, mais de plus en plus réguliers.
Ce sont des coups de feu tirés en l’air, d’après les témoignages, mais c’est plutôt quand même anormal quand on sait qu’un couvre-feu a été décrété par les nouvelles autorités maliennes.
Il y a eu, dans la nuit du mercredi à jeudi, quelques actes de vandalisme, par exemple au domicile de Soumaïla Cissé, un important homme politique malien. Il y a eu également des interpellations d’hommes politiques, de chefs d’institutions. Ils sont quasiment tous détenus aujourd’hui à Kati, à 15 kilomètres de Bamako, là où la mutinerie a commencé.
On ne sait pas du tout avec précision où se trouve le chef de l'Etat. Dans l’entourage du président de la République, il se dit que Amadou Toumani Touré serait en lieu sûr, mais dans la capitale malienne.
Ce qui frappe, chez ces militaires, d’abord ce sont des hommes de rang. Dans la vingtaine, même trentaine de militaires qu’on a vus sur les images de l’écran de la télévision malienne, il y a un caporal, des sergents et à peine deux, trois officiers. Ce sont des hommes de rang. Et ce qui se dégage nettement, c’est que ce sont des hommes de rang qui sont dans le camp de Kati d’où la mutinerie est partie.
A leur tête, le capitaine Amadou Salobo, qui s’est présenté comme le président de l’organe créé. Le porte-parole, le lieutenant Konaré, a justifié à la télévision le coup d’Etat par « l’incapacité du régime du président Amadou Toumani Touré à gérer la crise au nord », en référence à la rébellion touareg et au groupe islamiste qui combattent l’armée malienne. Konaré a estimé que l’armée manquait de moyens adéquats pour défendre la patrie.
Ensuite, Amadou Salobo a repris la parole, pour annoncer un couvre-feu à compter de ce jeudi, sans préciser sa durée. Il a invité les militaires à ne pas perturber la quiétude des citoyens. Il faut dire que certains citoyens maliens sont actuellement très inquiets.
Jeudi 21 mars, 8h24 : La France souhaite des élections « le plus vite possible au Mali », déclare le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé. Ce dernier a précisé ignorer le sort du président Amadou Toumani Touré.
Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères
« Nous demandons le rétablissement de l'ordre constitutionnel et des élections. Elles étaient programmées pour le mois d'avril. Il faut qu'elles aient lieu le plus vite possible ».
06h21 : Un couvre-feu est décrété par les mutins. La situation reste tendue dans la capitale Bamako où des tirs continuent d'être échangés.
05h43 : Les militaires, auteurs du coup d’Etat prennent la parole à la télévision nationale. Ils annoncent la dissolution des institutions mais sans confiscation du pouvoir. Cette prise de pouvoir se justifie selon eux par l'incapacité du régime « à combattre le terrorisme dans le nord du Mali ».
05h02 : Les militaires mutins disent contrôler la présidence. Plusieurs personnalités du régime du président Amadou Toumani Touré ont été arrêtées, dont celui des Affaires étrangères, Soumeylou Boubèye Maïga.
Mercredi 20 mars 22h45 : Les Etats-Unis pressent le Mali de mettre fin aux violences.
22h05 : Des tirs continuent non loin du palais présidentiel.
16h55 : Des militaires tirent des coups de feu à Bamako et investissent l'Office de la radio-télévision malienne (ORTM). Les mutins se plaignent de la gestion de la crise dans le nord du Mali, région en proie à une rébellion Touareg et aux activités de groupes islamistes radicaux.
15h11 : Des soldats maliens bouclent les abords du palais présidentiel malien à Bamako, alors que des coups de feu retentissent dans une caserne située à l'extérieur de la capitale.
14h30 : Des militaires maliens en colère manifestent en tirant en l’air dans un camp militaire de Kati, près de Bamako. Ils réclament un armement adapté pour combattre les rebelles touareg dans le nord du pays.
13h30 : La Cédéao, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, appelle les rebelles à déposer les armes et affirme soutenir les autorités de Bamako.
RFI