Coup de gueule de fin de Magal : ces embêtements de certains chargés des relations avec la presse



C’était la galère pour les journalistes ce lundi lendemain de Magal relativement à la couverture de la cérémonie officielle. Plusieurs journalistes ont fait plus de deux heures de temps derrière les barrières de sécurité malmenés par les forces de l’ordre et la foule avant d’accéder à la salle où se déroulait la manifestation marquant la fin de la 116e édition du Magal de Touba. Pendant ce temps, c’était le ballet incessant des délégations religieuses composées de plusieurs personnes, de politiciens et autres personnalités. C’est là le grand problème et non la presse !

La cause principale, pour accéder, il fallait montrer un badge de couleur verte et non rose, cette dernière couleur était celle des badges avec lesquels la presse a travaillé depuis le début du Magal. Selon les explications de Bamba Sall qui est correspondant de Walf Quotidien dans cette zone de Touba et Mbacké et membre de la commission communication, il fallait réorganiser pour faire entrer juste le nombre que la salle pouvait contenir. Ce confrère était bien placé pour nous comprendre et nous défendre. Hélas ce n’était pas le cas ! Mais c’est Touba et certains ont vite fait l’amalgame entre le journaliste, le talibé et les intérêts personnels, la confusion est vite faite. Tout cela pouvait être organisé à l’avance, en refusant de laisser certaines rédactions se vider inutilement.

Le chargé des relations avec la presse durant ce Magal, correspondant de Walf Quotidien dans cette zone de Mbacké et Touba nous a vraiment embêté. Je ne vais pas écrire ma réponse devant ce comportement relativement aux sentiments qui m’animent certains diront que c’est trop déplacé. Heureusement qu’au plus haut sommet de la famille de Serigne Touba, on comprend l’importance et les difficultés de notre métier. Dans son discours remis à la presse avant le début de la cérémonie officielle, le khalife parle ainsi, « aux hommes et femmes de médias, je rappelle la parole de Dieu : ne poursuis pas ce dont tu n’as aucune connaissance, quiconque croit en Dieu et au Jour dernier qu’il parle du bien ou qu’il se taise ». Son porte-parole a vivement salué le travail de la presse même le MC du jour Mbaye Pekh a plusieurs fois demandé que les organisateurs permettent aux journalistes de travailler dans de bonnes conditions.

Au finish, toute la presse était dedans, des chaises étaient disponibles, comme quoi tous ces embêtements pour rien. C’est cela aussi le Sénégal ! On verra l’année prochaine, inchalah !

Ndiaga DIOUF ( envoyé spécial à Touba)

Lundi 24 Janvier 2011 17:07


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