Au total, 12 équipes ont déclaré forfaits cette saison. Des forfaits qui s’expliquent par la lourdeur de la compétition. La Coupe du Sénégal, qui regroupe toutes les équipes du Sénégal, clubs de ligue pro et de ligue amateur est un tournoi très vaste, où il faut jouer partout. Des charges très lourdes pour les formations engagées, qui parfois n’ont pas les moyens de supporter certains déplacements, et sont obligées de se retirer des joutes.
La dernière en date, La Renaissance (Ligue 2).
Selon Lamine Diop, vice –président de la linguère de St Louis, un des clubs de L1 qui a eu à déclarer forfait au début de la compétition. « Aujourd’hui, le sport rime avec calcul économique. C’est du business aussi. Est-ce qu’aujourd’hui, on doit dépenser 1 million ou un demi-million pour aller perdre en 8ème «, avoue le responsable du club du Nord.
Un avis que semble partager Demba Ramata Dia, entraineur du Casa Sport. « Ce n’est pas parce que la coupe du Sénégal n’est pas importante mais plutôt parce que plusieurs clubs n’ont pas les moyens financiers de se déplacer pour aller jouer à Kédougou ou à Ziguinchor par exemple », explique le technicien qui souligne par ailleurs que son club malgré toute les difficultés n’a jamais songé à se retirer d’une compétition. Elle compte même réaliser un triplé historique cette saison (Championnat, coupe de la Ligue, coupe du Sénégal).
Outre les problèmes financiers, auxquels sont confrontés les clubs sénégalais, il se pose le problème de la programmation. Selon, Lamine Diop, « cette année, l’enseignement qu’il faut tirer de tous ces forfaits, c’est qu’il y a une très mauvaise programmation. Il faut réfléchir pour trouver un très bonne programmation, et c’est malheureux pour tout le monde ».
Diop de poursuivre, « la compétition doit se faire en milieu de saison comme ça a été le cas dans le passé. Aujourd’hui, nous sommes en fin de saison, est ce que je dois garder mes joueurs sous pression et attendre une hypothétique place en finale, ce sont des questions que l’on s’est posé et on a tranché au niveau de la Linguère de St Louis ».
Yatma Diop, ancien international de football et un des responsables d’un centre de formation, dénonce également, la mauvaise programmation. « Le problème des forfaits, c’est le coût de la compétition, si pour se déplacer pour un match le club doit dépenser 2 millions pour aller jouer au Casa (As Cambéréne), mieux vaut déclarer forfait. Les distances sont très longues, les équipes n’en ont pas les moyens, même les équipes de Ligue 1 n’y arrivent pas à plus forte raison celles de National »
L’ancien lion du Sénégal interpelle également la FSF quant à l’organisation de la coupe du Sénégal. « Pourquoi les équipes de Dakar doivent s’éliminer entre elles pendant que les clubs de régions attendent soit disant que celles de la capitale sont plus nombreuses. Si c’est par zone, ça doit être par zone si ce n’est pas le cas, qu’on passe à autre chose ».
Au niveau de la fédération sénégalaise de football, on semble se déchausser sur la période électorale au début de l’année 2012. Pour Joe Samba responsable fédéral, le calendrier de la coupe nationale a été perturbé cette année par les élections et la CAN en février.
Outre le Casa Sport, le Jaraaf, un autre club de L1 qualifié pour les quarts de finale de cette compétition nationale, veut malgré toutes ces difficultés aller jusqu'au bout. Peut être parce que cette compétition permet de se qualifier pour les joutes africaines. « C’est une motivation supplémentaire pour notre club ».
« Les déplacements pour les coupes du Sénégal sont très onéreux. Toutes les équipes affiliées à la FSF sont parti-prenantes à la coupe du Sénégal. Il n a jamais été question pour le Jaraaf de faire un choix sur une compétition. Là nous voulons remporter les deux coupes », explique Youssou Dial, président du Jaraaf.
Mais représenter le Sénégal sur le plan continental a également un coût selon Lamine Diop. Le calcul financier ne risque-t-il pas de tuer le jeu alors ? Une forte possibilité à en croire Yatma Diop. Il pense que la coupe du Sénégal n’est que l’arbre qui cache la forêt. Le véritable problème du football sénégalais est ailleurs. « on parle d’un championnat professionnel alors que des joueurs n’ont pas de contrat, ont des arriérés de salaire… »
Paradoxalement, aucun forfait n’est à noter pour l’heure du côté de la Coupe de la Ligue initiée par la LSFP.
Selon le secrétaire administratif de la ligue sénégalaise de football professionnel, « Docteur », « Les clubs professionnels contrairement aux clubs amateurs, sont un peu plus nantis et plus à même de supporter les charges ». Ou parce que, la cagnotte de la Coupe de la Ligue est plus intéressante que celle de la coupe du Sénégal et le parcours moins sinueux.
Source : ndamli.sn
La dernière en date, La Renaissance (Ligue 2).
Selon Lamine Diop, vice –président de la linguère de St Louis, un des clubs de L1 qui a eu à déclarer forfait au début de la compétition. « Aujourd’hui, le sport rime avec calcul économique. C’est du business aussi. Est-ce qu’aujourd’hui, on doit dépenser 1 million ou un demi-million pour aller perdre en 8ème «, avoue le responsable du club du Nord.
Un avis que semble partager Demba Ramata Dia, entraineur du Casa Sport. « Ce n’est pas parce que la coupe du Sénégal n’est pas importante mais plutôt parce que plusieurs clubs n’ont pas les moyens financiers de se déplacer pour aller jouer à Kédougou ou à Ziguinchor par exemple », explique le technicien qui souligne par ailleurs que son club malgré toute les difficultés n’a jamais songé à se retirer d’une compétition. Elle compte même réaliser un triplé historique cette saison (Championnat, coupe de la Ligue, coupe du Sénégal).
Outre les problèmes financiers, auxquels sont confrontés les clubs sénégalais, il se pose le problème de la programmation. Selon, Lamine Diop, « cette année, l’enseignement qu’il faut tirer de tous ces forfaits, c’est qu’il y a une très mauvaise programmation. Il faut réfléchir pour trouver un très bonne programmation, et c’est malheureux pour tout le monde ».
Diop de poursuivre, « la compétition doit se faire en milieu de saison comme ça a été le cas dans le passé. Aujourd’hui, nous sommes en fin de saison, est ce que je dois garder mes joueurs sous pression et attendre une hypothétique place en finale, ce sont des questions que l’on s’est posé et on a tranché au niveau de la Linguère de St Louis ».
Yatma Diop, ancien international de football et un des responsables d’un centre de formation, dénonce également, la mauvaise programmation. « Le problème des forfaits, c’est le coût de la compétition, si pour se déplacer pour un match le club doit dépenser 2 millions pour aller jouer au Casa (As Cambéréne), mieux vaut déclarer forfait. Les distances sont très longues, les équipes n’en ont pas les moyens, même les équipes de Ligue 1 n’y arrivent pas à plus forte raison celles de National »
L’ancien lion du Sénégal interpelle également la FSF quant à l’organisation de la coupe du Sénégal. « Pourquoi les équipes de Dakar doivent s’éliminer entre elles pendant que les clubs de régions attendent soit disant que celles de la capitale sont plus nombreuses. Si c’est par zone, ça doit être par zone si ce n’est pas le cas, qu’on passe à autre chose ».
Au niveau de la fédération sénégalaise de football, on semble se déchausser sur la période électorale au début de l’année 2012. Pour Joe Samba responsable fédéral, le calendrier de la coupe nationale a été perturbé cette année par les élections et la CAN en février.
Outre le Casa Sport, le Jaraaf, un autre club de L1 qualifié pour les quarts de finale de cette compétition nationale, veut malgré toutes ces difficultés aller jusqu'au bout. Peut être parce que cette compétition permet de se qualifier pour les joutes africaines. « C’est une motivation supplémentaire pour notre club ».
« Les déplacements pour les coupes du Sénégal sont très onéreux. Toutes les équipes affiliées à la FSF sont parti-prenantes à la coupe du Sénégal. Il n a jamais été question pour le Jaraaf de faire un choix sur une compétition. Là nous voulons remporter les deux coupes », explique Youssou Dial, président du Jaraaf.
Mais représenter le Sénégal sur le plan continental a également un coût selon Lamine Diop. Le calcul financier ne risque-t-il pas de tuer le jeu alors ? Une forte possibilité à en croire Yatma Diop. Il pense que la coupe du Sénégal n’est que l’arbre qui cache la forêt. Le véritable problème du football sénégalais est ailleurs. « on parle d’un championnat professionnel alors que des joueurs n’ont pas de contrat, ont des arriérés de salaire… »
Paradoxalement, aucun forfait n’est à noter pour l’heure du côté de la Coupe de la Ligue initiée par la LSFP.
Selon le secrétaire administratif de la ligue sénégalaise de football professionnel, « Docteur », « Les clubs professionnels contrairement aux clubs amateurs, sont un peu plus nantis et plus à même de supporter les charges ». Ou parce que, la cagnotte de la Coupe de la Ligue est plus intéressante que celle de la coupe du Sénégal et le parcours moins sinueux.
Source : ndamli.sn
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