. UNE ATTAQUE INEFFICACE
Le 4-3-3 devait faire la part belle à l'attaque en alignant cinq joueurs à vocation offensive. Après trois matches, on est loin du compte avec seulement trois buts inscrits. Face à la Chine, le problème de l'attaquant de pointe n'a pas trouvé de solution. Pire, Nicolas Anelka n'a toujours pas trouvé sa place. A La Réunion, l'attaquant de Chelsea n'a toujours pas trouvé le cadre. Un constat que l'on peut étendre aux 171 minutes qu'il a disputé en préparation dans la peau du titulaire. La question se pose aujourd'hui : est-il fait pour ce système ? Parfois trop bas, parfois trop haut, il semble ne jamais être là où l'attendent ses coéquipiers. Entré à la pause, Thierry Henry a davantage convaincu, même s'il a lui aussi péché dans le dernier geste (71e, 90e). Gignac, lui, a évolué à contre-emploi sur le côté gauche. Quant à Djibril Cissé, il est resté sur le banc durant tout le match.
. LE 4-3-3 EN QUESTION
Face à la Chine, c'est toute l'animation de l'équipe de France qui a bafouillé. Malgré une nette domination et une possession largement en leur faveur, les Bleus n'ont pas su quoi faire du ballon. A droite, Sidney Govou a confirmé que sa présence restait une énigme. Ribéry, qui reste l'un des rares à avoir porté le danger devant, doit-il rester à gauche ? Comment expliquer que William Gallas ait été le joueur le plus dangereux devant le but adverse ? Autant d'interrogations qui pourraient pousser à condamner le 4-3-3. "La Coupe du monde, c'est pas aujourd'hui. C'est pas le moment de dire on va tout changer", rétorque Domenech, qui tente d'expliquer la copie brouillonne de son équipe au Stade Michel-Volnay : "C'est une sélection, ce sont des joueurs qui se retrouvent pas souvent, alors on met un peu plus de temps".
. UNE DEFENSE DISCRETE
Pour sa dernière sortie, la défense n'a pas fait parler d'elle. Et pour cause, elle n'a quasiment rien eu à faire. On notera simplement que la France, critiquée pour avoir encaissé un but très rapidement face au Costa Rica et à la Tunisie, a cédé sur le premier tir cadré des Chinois. Une nouvelle fois, c'est sur coup franc qu'elle s'est inclinée. Le péché mignon des Tricolores. Mais la bonne nouvelle vient de William Gallas. Dans une version très offensive, qui l'a souvent poussé à monter aux avant-postes (13e, 35e, 49e), le défenseur d'Arsenal a été titularisé malgré une semaine perturbée par les pépins physiques (mollet gauche, droit, maux de ventre). Pour la première fois depuis le début de la préparation, le patron de la défense a même disputé l'intégralité de la rencontre.
. DES SOLUTIONS SUR LE BANC
"On a encore une semaine pour se mettre en place, étudier les options... Maintenant faut pas se tromper, choisir les meilleurs", relativise Raymond Domenech. Et il peut se tourner vers le banc pour trouver des solutions. Encore une fois, les remplaçants ont apporté un plus. Laissé au repos face à la Tunisie, Mathieu Valbuena est reparti sur les bases de sa première sélection face au Costa Rica lors des 20 minutes qu'il a passé sur la pelouse. La comparaison avec Govou n'est pas flatteuse pour le Lyonnais. Il a également fallu attendre l'entrée en jeu d'Abou Diaby pour assister à l'une des plus franches occasions pour les Français (81e). Une confirmation pour le milieu d'Arsenal qui s'impose au fil des matches comme l'autre valeur montante des Bleus. André-Pierre Gignac, comme Thierry Henry, a également su tirer son épingle du jeu et apporter un peu de fraîcheur (78e, 88e). A Domenech désormais de résoudre ce casse-tête chinois...
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