Passée la trêve de Noël, se dirige-t-on tout droit vers un troisième confinement et des nouvelles restrictions ? La question se pose alors que les chiffres des nouvelles contaminations au Covid-19 restent élevés en France et que les fêtes riment avec relâche et brassage de populations.
Selon les données publiées vendredi 25 décembre sur le site du gouvernement, la France a enregistré 20 262 nouveaux cas confirmés de Covid-19 en 24 heures. Un chiffre élevé qui s'explique en partie par l'envolée de tests réalisés par les Français avant les retrouvailles familiales pour les fêtes. Des chiffres bien au-dessus des 5 000 nouvelles contaminations quotidiennes que visait Emmanuel Macron pour le 15 décembre, et qui pousse l'exécutif à préparer différents scénarios pour empêcher une troisième vague épidémique.
"Toutes les solutions sont toujours dans les tuyaux", a affirmé le ministre de la Santé, Olivier Véran, lors d'une interview sur TF1 mardi 22 décembre. Tour d'horizon des possibilités de l'exécutif français.
Reconfinement général dès que possible
L'Allemagne, l'Irlande, l'Angleterre et l'Italie ont déjà fait le choix du confinement avant les fêtes. L'Autriche, l'Écosse et l'Irlande du Nord reconfinent à partir de ce samedi 26 décembre. En France, la pression est forte pour suivre l'exemple des voisins européens face à la recrudescence du Covid-19.
"Nous ne sommes pas en flambée épidémique. En France, nous avons pris les décisions plus tôt, en octobre-novembre, nous permettant d’éviter le confinement constaté actuellement chez nos voisins", assure pour le moment le ministre de la Santé, Olivier Véran.
"Sur le plan strictement médical et sanitaire, il faudrait faire comme nos voisins, prendre des mesures plus strictes, comme reconfiner au 26 décembre", estimait pour sa part le 21 décembre Djillali Annane, chef du service de réanimation de l’hôpital Raymond-Poincaré, à Garches (Hauts-de-Seine) dans Le Monde, tout en rappelant que d'autres paramètres entraient en compte. "Mais sur le plan de la santé mentale, de la capacité de cohésion de notre société, il est fondamental que Noël puisse se dérouler, que les familles puissent passer des fêtes heureuses."
"Il faut juste être conscient qu’il va y avoir un prix à cela, avec de grandes chances d’un reconfinement dès janvier [2021]", prévoit le médecin.
• Des reconfinements localisés
Depuis quelques jours, les chiffres de la pandémie enregistrés dans la région Grand-Est s'avèrent particulièrement inquiétants. Dans son bilan du 23 décembre, l'Agence régionale de santé locale évalue le taux d'incidence de la région - le nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants - à 231,5. C'est nettement plus élevé que celui pour la France entière, qui se situe à 146,4. Il y a une semaine, Santé publique France situait le taux de reproduction dans le Grand-Est au 12 décembre dernier entre 1,16 et 1,21, contre 1,02 à 1,04 à l'échelle nationale. Autant d'indicateurs préoccupants qui poussent des maires à appeler au reconfinement à l'échelle locale.
Parmi eux, Mathieu Klein, édile PS de Nancy, qui demande un reconfinement dès le 28 décembre. Selon l'édile, on ne peut "pas attendre des journées entières et des malades supplémentaires". "Je demande au gouvernement de regarder la circulation du virus, elle est très forte ici, il faut agir ici, en premier lieu", appelle-t-il sur France 3.
Selon les données publiées vendredi 25 décembre sur le site du gouvernement, la France a enregistré 20 262 nouveaux cas confirmés de Covid-19 en 24 heures. Un chiffre élevé qui s'explique en partie par l'envolée de tests réalisés par les Français avant les retrouvailles familiales pour les fêtes. Des chiffres bien au-dessus des 5 000 nouvelles contaminations quotidiennes que visait Emmanuel Macron pour le 15 décembre, et qui pousse l'exécutif à préparer différents scénarios pour empêcher une troisième vague épidémique.
"Toutes les solutions sont toujours dans les tuyaux", a affirmé le ministre de la Santé, Olivier Véran, lors d'une interview sur TF1 mardi 22 décembre. Tour d'horizon des possibilités de l'exécutif français.
Reconfinement général dès que possible
L'Allemagne, l'Irlande, l'Angleterre et l'Italie ont déjà fait le choix du confinement avant les fêtes. L'Autriche, l'Écosse et l'Irlande du Nord reconfinent à partir de ce samedi 26 décembre. En France, la pression est forte pour suivre l'exemple des voisins européens face à la recrudescence du Covid-19.
"Nous ne sommes pas en flambée épidémique. En France, nous avons pris les décisions plus tôt, en octobre-novembre, nous permettant d’éviter le confinement constaté actuellement chez nos voisins", assure pour le moment le ministre de la Santé, Olivier Véran.
"Sur le plan strictement médical et sanitaire, il faudrait faire comme nos voisins, prendre des mesures plus strictes, comme reconfiner au 26 décembre", estimait pour sa part le 21 décembre Djillali Annane, chef du service de réanimation de l’hôpital Raymond-Poincaré, à Garches (Hauts-de-Seine) dans Le Monde, tout en rappelant que d'autres paramètres entraient en compte. "Mais sur le plan de la santé mentale, de la capacité de cohésion de notre société, il est fondamental que Noël puisse se dérouler, que les familles puissent passer des fêtes heureuses."
"Il faut juste être conscient qu’il va y avoir un prix à cela, avec de grandes chances d’un reconfinement dès janvier [2021]", prévoit le médecin.
• Des reconfinements localisés
Depuis quelques jours, les chiffres de la pandémie enregistrés dans la région Grand-Est s'avèrent particulièrement inquiétants. Dans son bilan du 23 décembre, l'Agence régionale de santé locale évalue le taux d'incidence de la région - le nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants - à 231,5. C'est nettement plus élevé que celui pour la France entière, qui se situe à 146,4. Il y a une semaine, Santé publique France situait le taux de reproduction dans le Grand-Est au 12 décembre dernier entre 1,16 et 1,21, contre 1,02 à 1,04 à l'échelle nationale. Autant d'indicateurs préoccupants qui poussent des maires à appeler au reconfinement à l'échelle locale.
Parmi eux, Mathieu Klein, édile PS de Nancy, qui demande un reconfinement dès le 28 décembre. Selon l'édile, on ne peut "pas attendre des journées entières et des malades supplémentaires". "Je demande au gouvernement de regarder la circulation du virus, elle est très forte ici, il faut agir ici, en premier lieu", appelle-t-il sur France 3.
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