Promouvoir le vaccin en se faisant injecter une dose... devant une caméra. C’est l’idée des trois anciens présidents américains Barack Obama (2009-2017), George W. Bush (2001- 2009) et de Bill Clinton (1993- 2001), qui se sont portés volontaires pour se faire vacciner publiquement, rapporte CNN ce jeudi 3 décembre. Objectif: rassurer et renforcer la confiance des Américains en le vaccin, alors que 42% d’entre eux ont déclaré ne pas vouloir le prendre d’après un sondage paru début octobre.
Les 6,4 millions de doses de vaccin Pfizer/BioTech sont particulièrement attendues aux États-Unis, pays le plus endeuillé du monde, avec un total de 13,7 millions de cas de Covid-19 et 270.450 morts. Les trois hommes politiques espèrent qu’une campagne de sensibilisation à la télévision enverra un message fort aux Américains, à l’heure où le gouvernement a lancé un plan pour gagner leur confiance, avant l’arrivée du vaccin sur le territoire aux alentours du 10 décembre prochain.
L’ex-chef d’État républicain de 43 ans George W. Bush a contacté le directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses (NIAID) Freddy Ford ainsi que Deborah Birx, la coordinatrice de la riposte de l’État fédéral au coronavirus pour savoir comment promouvoir le vaccin, a souligné son porte-parole Freddy Ford à la chaîne américaine.
“Il y a quelques semaines, le président Bush m’a demandé comment il pourrait aider à accélérer la campagne de vaccination contre le Covid-19, a révélé Freddy Ford à CNN. Il veut faire tout ce qui est en son pouvoir pour encourager les Américains à se faire vacciner. Une fois que les personnes prioritaires se seront fait injecter une dose de vaccin, Bush sera ravi de le prendre devant une caméra”.
"C'est avant tout en le Covid-19 que je n'ai pas confiance" Barack Obama
La porte-parole de Bill Clinton a indiqué à la chaîne américaine mercredi que l’ex-président souhaitait, lui aussi, s’afficher publiquement pour promouvoir le vaccin. “Il n’y a aucun doute sur le fait que le Président voudra prendre le vaccin, dès qu’il sera disponible et que les personnes prioritaires auront reçu une dose, a confirmé la porte-parole du démocrate de 74 ans. Le prendre publiquement encouragera les Américains à faire de même”.
Quant à Barack Obama, il s’est dit très confiant dans le vaccin contre le coronavirus. ”J’ai une confiance totale en Anthony Faucy et son équipe, a-t-il expliqué mercredi sur SiriusXM Urban View, une chaîne de radio afro-américaine. S’il me dit de prendre le vaccin et qu’il m’assure qu’il est sans danger, qu’il peut m’immuniser du Covid-19, alors je le prendrai”.
Et d’ajouter: “Je finirais peut-être à la télévision en train de le prendre pour que les Américains aient davantage confiance en la science. Moi, c’est avant tout en le Covid-19 que je n’ai pas confiance”.
Les Afro-Américains et les Latinos ont 2,5 fois plus de chances de mourir
Le démocrate a également déclaré qu’en plus des vaccins prometteurs, une autre raison d’espérer est la nouvelle administration avec le président élu Joe Biden et le vice-président élu Kamala Harris. “En ce qui concerne Covid maintenant, évidemment à la fin de la journée, l’un des grands avantages de la reprise de la responsabilité de Joe Biden et Kamala Harris le 20 janvier, c’est qu’ils mettront également en charge des scientifiques et des experts médicaux”, a-t-il poursuivi.
La vaccination est d’autant plus importante pour les Noirs américains et les Latinos qu’une étude a révélé en juillet dernier que ces communautés avaient 2,4 fois plus de chances de mourir du coronavirus que le reste de la population.
Ce n’est pas la première fois que les anciens présidents américains s’affichent ensemble pour promouvoir des causes nationales. En 2017, Barack Obama, George W. Bush Bill Clinton, George H.W. Bush et Jimmy Carter avaient chanté ensemble l’hymne national avant de s’asseoir au premier rang pour écouter un concert de charité pour les victimes des ouragans qui ont ravagé le sud du pays et les Caraïbes. Une démonstration d’unité politique destinée à lever des fonds pour les victimes des ouragans Harvey, Irma et Maria.
Les 6,4 millions de doses de vaccin Pfizer/BioTech sont particulièrement attendues aux États-Unis, pays le plus endeuillé du monde, avec un total de 13,7 millions de cas de Covid-19 et 270.450 morts. Les trois hommes politiques espèrent qu’une campagne de sensibilisation à la télévision enverra un message fort aux Américains, à l’heure où le gouvernement a lancé un plan pour gagner leur confiance, avant l’arrivée du vaccin sur le territoire aux alentours du 10 décembre prochain.
L’ex-chef d’État républicain de 43 ans George W. Bush a contacté le directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses (NIAID) Freddy Ford ainsi que Deborah Birx, la coordinatrice de la riposte de l’État fédéral au coronavirus pour savoir comment promouvoir le vaccin, a souligné son porte-parole Freddy Ford à la chaîne américaine.
“Il y a quelques semaines, le président Bush m’a demandé comment il pourrait aider à accélérer la campagne de vaccination contre le Covid-19, a révélé Freddy Ford à CNN. Il veut faire tout ce qui est en son pouvoir pour encourager les Américains à se faire vacciner. Une fois que les personnes prioritaires se seront fait injecter une dose de vaccin, Bush sera ravi de le prendre devant une caméra”.
"C'est avant tout en le Covid-19 que je n'ai pas confiance" Barack Obama
La porte-parole de Bill Clinton a indiqué à la chaîne américaine mercredi que l’ex-président souhaitait, lui aussi, s’afficher publiquement pour promouvoir le vaccin. “Il n’y a aucun doute sur le fait que le Président voudra prendre le vaccin, dès qu’il sera disponible et que les personnes prioritaires auront reçu une dose, a confirmé la porte-parole du démocrate de 74 ans. Le prendre publiquement encouragera les Américains à faire de même”.
Quant à Barack Obama, il s’est dit très confiant dans le vaccin contre le coronavirus. ”J’ai une confiance totale en Anthony Faucy et son équipe, a-t-il expliqué mercredi sur SiriusXM Urban View, une chaîne de radio afro-américaine. S’il me dit de prendre le vaccin et qu’il m’assure qu’il est sans danger, qu’il peut m’immuniser du Covid-19, alors je le prendrai”.
Et d’ajouter: “Je finirais peut-être à la télévision en train de le prendre pour que les Américains aient davantage confiance en la science. Moi, c’est avant tout en le Covid-19 que je n’ai pas confiance”.
Les Afro-Américains et les Latinos ont 2,5 fois plus de chances de mourir
Le démocrate a également déclaré qu’en plus des vaccins prometteurs, une autre raison d’espérer est la nouvelle administration avec le président élu Joe Biden et le vice-président élu Kamala Harris. “En ce qui concerne Covid maintenant, évidemment à la fin de la journée, l’un des grands avantages de la reprise de la responsabilité de Joe Biden et Kamala Harris le 20 janvier, c’est qu’ils mettront également en charge des scientifiques et des experts médicaux”, a-t-il poursuivi.
La vaccination est d’autant plus importante pour les Noirs américains et les Latinos qu’une étude a révélé en juillet dernier que ces communautés avaient 2,4 fois plus de chances de mourir du coronavirus que le reste de la population.
Ce n’est pas la première fois que les anciens présidents américains s’affichent ensemble pour promouvoir des causes nationales. En 2017, Barack Obama, George W. Bush Bill Clinton, George H.W. Bush et Jimmy Carter avaient chanté ensemble l’hymne national avant de s’asseoir au premier rang pour écouter un concert de charité pour les victimes des ouragans qui ont ravagé le sud du pays et les Caraïbes. Une démonstration d’unité politique destinée à lever des fonds pour les victimes des ouragans Harvey, Irma et Maria.