Dr Abdoulaye Kébé Dia, PDH Health Trident University USA, spécialiste en épidémiologie, Santé publique et globale, est convaincu que « la 3e vague de la covid-19 en cours au Sénégal et en Afrique sera plus meurtrière que les précédentes ».
« La 3e vague du Covid-19 en cours au Sénégal et en Afrique sera plus meurtrière que les précédentes. Contrairement au début de la pandémie qui était plus brutal à cause de l'effet surprise, les vagues suivantes le sont moins parce qu'on les voit venir. Mais elles sont marquées par leurs plus longues durées et surtout elles sont plus meurtrières », a affirmé Dr Dia, dans L’Observateur.
Pour lui, « ce phénomène s'explique par le fait que le virus s'est propagé géographiquement, avec de nouveaux variants plus contagieux et plus virulents et les mesures barrières sont de moins en moins respectées ».
En plus, ceux-ci, combinés au déplacement en masse des populations à l'occasion de la fête de Tabaski, ne feront qu'aggraver la situation. Il a appelé les autorités doivent rétablir à nouveau les restrictions au plus vite pour aider les hôpitaux et le personnel de santé à faire face à l'afflux des patients.
« Ces restrictions doivent être plus strictes dans les zones de tensions comme Dakar. Il faut peut-être même faire appel à l'expérience et l'expertise de l'Armée dans la logistique et la gestion de crise : construction d'hôpitaux de campagne pour augmenter la capacité d'accueil des patients, renforcement des chaînes d'approvisionnement », a-t-il proposé.
Par ailleurs, il a demandé à renforcer la sensibilisation, estimant que le scepticisme envers les vaccins anti-Covid est un phénomène mondial. « Donc, il faut comprendre la peur des populations et mettre en avant des arguments scientifiques pour démonter les théories complotistes.»
« La 3e vague du Covid-19 en cours au Sénégal et en Afrique sera plus meurtrière que les précédentes. Contrairement au début de la pandémie qui était plus brutal à cause de l'effet surprise, les vagues suivantes le sont moins parce qu'on les voit venir. Mais elles sont marquées par leurs plus longues durées et surtout elles sont plus meurtrières », a affirmé Dr Dia, dans L’Observateur.
Pour lui, « ce phénomène s'explique par le fait que le virus s'est propagé géographiquement, avec de nouveaux variants plus contagieux et plus virulents et les mesures barrières sont de moins en moins respectées ».
En plus, ceux-ci, combinés au déplacement en masse des populations à l'occasion de la fête de Tabaski, ne feront qu'aggraver la situation. Il a appelé les autorités doivent rétablir à nouveau les restrictions au plus vite pour aider les hôpitaux et le personnel de santé à faire face à l'afflux des patients.
« Ces restrictions doivent être plus strictes dans les zones de tensions comme Dakar. Il faut peut-être même faire appel à l'expérience et l'expertise de l'Armée dans la logistique et la gestion de crise : construction d'hôpitaux de campagne pour augmenter la capacité d'accueil des patients, renforcement des chaînes d'approvisionnement », a-t-il proposé.
Par ailleurs, il a demandé à renforcer la sensibilisation, estimant que le scepticisme envers les vaccins anti-Covid est un phénomène mondial. « Donc, il faut comprendre la peur des populations et mettre en avant des arguments scientifiques pour démonter les théories complotistes.»