C’est un seuil symbolique qui vient d’être franchi à Sydney, où on a recensé ce jeudi matin 1 029 nouveaux cas de Covid-19 au cours des 24 dernières heures. Du jamais vu en Australie, qui justifie, d’après les autorités, le maintien du confinement à Sydney jusqu’à la fin septembre, mais aussi dans les zones rurales de Nouvelle-Galles du Sud, ou quelques cas ont été signalés ces derniers jours, en particulier dans des régions où vit une importante communauté aborigène.
« Les Aborigènes ont un taux plus élevé de maladies chroniques, comme des maladies cardiaques et le diabète de type 2, explique-t-il à RFI. Cela accroit les risques d’attraper le Covid et de souffrir de formes graves. »
Bien qu’ils soient prioritaires, le taux de vaccination au sein de la communauté aborigène est plus faible que pour l’ensemble de la population. En cause, l’accès difficile aux vaccins, mais aussi une certaine méfiance à l’égard du gouvernement, dont les recommandations ont beaucoup varié à propos d'AstraZeneca.
« Il y a de la méfiance, au sein de la communauté aborigène, envers le gouvernement, en raison de politiques racistes appliquées par le passé. Donc si le gouvernement dit une chose, puis son contraire, les gens se disent : "Ils nous ont eu avant, pourquoi leur faire confiance maintenant, mieux vaut attendre de voir." »
Les moyens ont depuis été renforcés et des milliers de doses de vaccins sont en cours d’acheminement vers ces régions isolées.
« Les Aborigènes ont un taux plus élevé de maladies chroniques, comme des maladies cardiaques et le diabète de type 2, explique-t-il à RFI. Cela accroit les risques d’attraper le Covid et de souffrir de formes graves. »
Bien qu’ils soient prioritaires, le taux de vaccination au sein de la communauté aborigène est plus faible que pour l’ensemble de la population. En cause, l’accès difficile aux vaccins, mais aussi une certaine méfiance à l’égard du gouvernement, dont les recommandations ont beaucoup varié à propos d'AstraZeneca.
« Il y a de la méfiance, au sein de la communauté aborigène, envers le gouvernement, en raison de politiques racistes appliquées par le passé. Donc si le gouvernement dit une chose, puis son contraire, les gens se disent : "Ils nous ont eu avant, pourquoi leur faire confiance maintenant, mieux vaut attendre de voir." »
Les moyens ont depuis été renforcés et des milliers de doses de vaccins sont en cours d’acheminement vers ces régions isolées.