A l’analyse des chiffres fournis par le ministère de la Santé, c’est très bizarre que le Sénégal fasse partie, à ce stade, des pays concernés par les restrictions aux frontières de l’Union européenne. Le taux de létalité est encore très faible avec 160 décès sur 8544 cas dont 2574 sont sous traitement et 5809 guéris à ce jour, vendredi 17 juillet 2020.
Là où des pays comme l’Algérie, avec 21.355 cas confirmés, 1.052 décès et 15.107 guéris et le Maroc 16.638 cas confirmés, 263 décès et 13.956 guéris, qui dépassent largement les chiffres du Sénégal ne sont pas concernés par les mesures de fermeture de l’espace Schengen.
PressAfrik a cherché à savoir comment ces mesures ont été prises et pourquoi véritablement le Sénégal est placé dans cette liste rouge. Deux experts joints par la rédaction a titre officieux, ont accepté de donner des détails, sous le couvert de l’anonymat, parce qu’ils n’ont pas mandat ni la responsabilité de s’adresser à un média sur cette question.
Le 30 juin dernier, les gouvernements européens ont acté une liste de 15 pays dont les ressortissants sont autorisés à voyager dans l’Union européenne et l’espace Schengen. Ces pays sont l'Algérie, l'Australie, le Canada, la Géorgie, le Japon, le Monténégro, le Maroc, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Serbie, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Tunisie et l'Uruguay.
Cette liste est, selon l’interlocuteur de PressAfrik, basée sur des critères épidémiologiques précis (dont un taux de contamination inférieur à 16 cas pour 100 000 habitants). Elle est réactualisée toutes les deux semaines. Cette mesure qui a été décidée suite à un vote du Conseil de l'UE, n'est pas contraignante, les Etats peuvent donc choisir de l'appliquer ou non.
Et de préciser que la Commission européenne conseille aux ambassadeurs de ne considérer que les pays qui sont comparables ou supérieurs à la moyenne de l'UE en ce qui concerne les nouvelles infections, la tendance des nouvelles infections, ainsi que les tests et le traçage.
L’interlocuteur de PressAfrik de souligner que «tout à fait au début de la pandémie, le Sénégal inspirait beaucoup confiance. Sa stratégie faisait même recette parce qu’elle avait été jugée bonne. Les mesures avaient permis de contenir pendant le premier mois la maladie». Maintenant, a-t-il ajouté, «les autorités ne maîtrisent plus rien parce que le relâchement est à un niveau ahurissant et avec tout ce qu’il y a comme cérémonies, manifestations sociales et religieuses, la courbe des infections va prendre l’ascenseur».
Les experts ont fait savoir que le Conseil de l’Europe s’appuie sur les chiffres et les analyses de l’Agence européenne pour la Santé et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies pour prendre des mesures de restrictions. Jusque-là formellement, le Sénégal n’est pas encore sur la liste rouge. Mais la prudence est affichée en attendant l’évolution de la situation épidémiologique d’ici les prochains jours.
Là où des pays comme l’Algérie, avec 21.355 cas confirmés, 1.052 décès et 15.107 guéris et le Maroc 16.638 cas confirmés, 263 décès et 13.956 guéris, qui dépassent largement les chiffres du Sénégal ne sont pas concernés par les mesures de fermeture de l’espace Schengen.
PressAfrik a cherché à savoir comment ces mesures ont été prises et pourquoi véritablement le Sénégal est placé dans cette liste rouge. Deux experts joints par la rédaction a titre officieux, ont accepté de donner des détails, sous le couvert de l’anonymat, parce qu’ils n’ont pas mandat ni la responsabilité de s’adresser à un média sur cette question.
Le 30 juin dernier, les gouvernements européens ont acté une liste de 15 pays dont les ressortissants sont autorisés à voyager dans l’Union européenne et l’espace Schengen. Ces pays sont l'Algérie, l'Australie, le Canada, la Géorgie, le Japon, le Monténégro, le Maroc, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Serbie, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Tunisie et l'Uruguay.
Cette liste est, selon l’interlocuteur de PressAfrik, basée sur des critères épidémiologiques précis (dont un taux de contamination inférieur à 16 cas pour 100 000 habitants). Elle est réactualisée toutes les deux semaines. Cette mesure qui a été décidée suite à un vote du Conseil de l'UE, n'est pas contraignante, les Etats peuvent donc choisir de l'appliquer ou non.
Et de préciser que la Commission européenne conseille aux ambassadeurs de ne considérer que les pays qui sont comparables ou supérieurs à la moyenne de l'UE en ce qui concerne les nouvelles infections, la tendance des nouvelles infections, ainsi que les tests et le traçage.
"La variation des stratégies se fait selon les désidératas de groupes de pression et de ..."Suivant cette logique, le Sénégal ne pouvait être considéré comme un pays à risque. Toutefois, un autre expert européen de confier que les autorités de l’UE n’ont pas beaucoup confiance aux chiffres avancées par le Gouvernement sénégalais. Cette méfiance découle surtout des dernières stratégies mises en place qui ne garantissent pas un bon recensement et tracking des cas. «Beaucoup d’experts avertissent sur une possible explosion des cas au Sénégal à partir d’août. La situation pourrait être telle que les autorités auront d’énormes difficultés à maîtriser, à revenir à la normale», a-t-il prédit. Selon lui, «la variation des stratégies n’a pas été en fonction des réalités sur le terrain mais des désidératas de groupes de pression et de plus hautes autorités».
L’interlocuteur de PressAfrik de souligner que «tout à fait au début de la pandémie, le Sénégal inspirait beaucoup confiance. Sa stratégie faisait même recette parce qu’elle avait été jugée bonne. Les mesures avaient permis de contenir pendant le premier mois la maladie». Maintenant, a-t-il ajouté, «les autorités ne maîtrisent plus rien parce que le relâchement est à un niveau ahurissant et avec tout ce qu’il y a comme cérémonies, manifestations sociales et religieuses, la courbe des infections va prendre l’ascenseur».
Les experts ont fait savoir que le Conseil de l’Europe s’appuie sur les chiffres et les analyses de l’Agence européenne pour la Santé et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies pour prendre des mesures de restrictions. Jusque-là formellement, le Sénégal n’est pas encore sur la liste rouge. Mais la prudence est affichée en attendant l’évolution de la situation épidémiologique d’ici les prochains jours.
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