Crash A 310 : une cellule d’assistance et une journée de prière pour les comoriens au Sénégal

Après le crash de l’Airbus A 310 de la compagnie Yéménia, la communauté comorienne au Sénégal est vivement attristée. Une trentaine de comoriens vivants au Sénégal ont des parents dans cette catastrophe aérienne. Elle est tellement peinée par la perte de plus de 150 personnes que ces ressortissants des îles Comores au Sénégal ont décidé d’organiser une journée de prière ce samedi à la mosquée de Gueule tapée.



Les ressortissants comoriens au Sénégal vivent le deuil qui frappe leur pays avec le crash de l’Airbus A 310 de la compagnie Yéménia qui ralliait Paris-Maronie. L’amicale des étudiants comoriens au Sénégal a, en effet, reporté toutes les activités festives qui étaient prévues pour la célébration de l’accession aux Comores à la souveraineté internationale. A la place, c’est une journée de prière qui est organisée ce samedi 4 juillet à la mosquée de Gueule Tapée. Cette initiative a été prise après l’installation d’une cellule d’assistance pour les parents des victimes.

Parmi les étudiants comoriens qui sont au Sénégal, une trentaine a été frappée de plein fouet par cette catastrophe qui a fait plus de 150 morts. Ils y ont perdu des parents, amis et proches. C’est ce qui, sans doute, a plus motivé l’engagement de l’amicale à consoler ses membres à travers la cellule de crise et la journée de prière qui sont suivis par des témoignages.

Le secrétaire général de l’amical des étudiants comoriens au Sénégal, Ahmada Assani a déclaré que «cet accident nous qui a occasionné la perte de 153 passagers nous a vraiment affligé. D'abord de par la distance qui nous sépare et puis les parents qui sont restés dans ce drame».

Il a expliqué : «à l’annonce du crash, nous nous sommes mobilisés depuis 6h du matin pour en savoir plus. Nos amis et voisins sénégalais nous ont assistés dans cette situation, cette circonstance insupportable».

Ahmada Assani a fait savoir qu’un important nombre de comoriens poursuivent leurs études en France ou au Sénégal. «Ici en tout cas, plus de 30 étudiants ont perdu des parents, des frères, des cousins et même des fiancés dans ce crash», a-t-il révélé.

Ibrahima Sanndi Kemba ancien étudiant à Dakar et actuellement journaliste au quotidien L’Observateur fait partie de ces comoriens qui ont perdu un proche dans ce drame aérien. «J’ai perdu un oncle qui vivait en France». Il a souligné que «son parent devait assister au mariage de son frère et malheureusement le bon Dieu en a décidé autrement».

Ndèye Maty Diagne

Samedi 4 Juillet 2009 12:58


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