Voici les débris qui ont été aperçus avant d'être récupérés par l'armée brésilienne samedi © BRAZILIAN AIR FORCE / HO / EPA
L'armée brésilienne a annoncé dimanche avoir repêché trois nouveaux corps de victimes de l'Airbus d'Air France qui a disparu il y a près d'une semaine dans l'océan Atlantique avec 228 personnes à bord. "Il ne fait aucun doute que les débris repêchés proviennent de l'avion, ainsi que les corps", a assuré le porte-parole des forces aériennes, le lieutenant colonel Henry Munhoz. Le nombre de victimes retrouvées jusqu'à présent est donc de cinq.
Ces cinq corps sont à bord de la frégate brésilienne Constituiçao , en route vers l'archipel de Fernando de Noronha, à un peu plus de 800 km du lieu présumé du crash de l'Airbus A330. Le sexe des trois corps retrouvés dimanche n'a pas été déterminé et l'état des corps "ne sera pas révélé, car ce n'est pas de l'intérêt public", a souligné l'officier. Le porte-parole a ajouté que d'autres corps avaient été repérés et seraient repêchés dans la journée. Il a précisé que la météo était "défavorable" dimanche sur la zone des recherches. "Des centaines d'objets" ont été repérés tels que des sièges avec la marque Air France et des masques à oxygène.
Parmi les objets récupérés samedi figurent un fauteuil d'avion bleu avec un numéro de série et une mallette contenant un billet d'Air France. "Des sièges de l'avion, des parties de l'aile (et) divers autres objets ont également été localisés dans la journée", a déclaré Henry Munhoz. Après avoir annoncé de manière erronée jeudi que les forces brésiliennes avaient récupéré des débris de l'Airbus, l'armée a pris soin cette fois de ne divulguer l'information qu'après avoir remonté et identifié les objets flottant sur l'océan. Le colonel Amaral a donné la chronologie des opérations et expliqué qu'un fauteuil d'avion avait été le premier objet récupéré à 8 h 14 (13 h 14 en France). "A 9 h 10 (14 h 10 en France), le premier corps a été repéré par un avion, et à 9 h 30 (14 h 30 en France), le corps a été repêché par l'équipage de la corvette Caboclo ", a-t-il expliqué. Un sac à dos en nylon avec un ordinateur portable et une mallette en cuir avec un billet d'Air France à l'intérieur ont ensuite été récupérés à 9 h 50 (14 h 50 en France). Le fauteuil repêché est de couleur bleue "avec un numéro de série, mais nous attendons la confirmation d'Air France pour savoir si c'est un siège de l'Airbus, bien que la couleur semble indiquer que oui", a indiqué le colonel Amaral.
Disparition mystérieuse de l'avion
Les corps et les objets ont été repêchés à environ 450 milles (825 km) au large de l'archipel de Fernando de Noronha, situé à 360 km de la côte brésilienne. Une flottille internationale de douze avions, un hélicoptère, et trois navires de la Marine participent aux opérations. Cette découverte est un soulagement pour les équipes de recherche qui fouillaient depuis lundi la zone supposée du crash de l'Airbus à environ 1.000 km de la côte nord-est du Brésil. Elle permettra peut-être de lever une partie du voile sur la disparition mystérieuse du vol alors que l'hypothèse de problèmes techniques a été renforcée samedi. Le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), chargé de l'enquête technique française, a ainsi confirmé l'existence de problèmes concernant la mesure de la vitesse . L'avionneur européen Airbus et les exploitants de l'appareil disposent de "programmes de remplacement et d'amélioration des détecteurs de vitesse" des A330, car des problèmes avaient été déjà rencontrés auparavant sur d'autres appareils de la gamme, a révélé le directeur du BEA Paul-Louis Arslanian. "Sur l'A330, nous avons constaté un certain nombre de pannes de ce type [des détecteurs de vitesse, ndlr]", a-t-il indiqué. Les pannes, jusqu'à présent, ont amené Airbus à diffuser des consignes aux pilotes sur les mesures à prendre dans ces cas-là, a-t-il précisé.
Air France a annoncé samedi avoir accéléré son programme de remplacement de sondes anémométriques (Pitot) sur ses A330 et A340 "sans préjuger d'un lien" avec l'accident. Le BEA avait révélé vendredi que, selon les premiers éléments de l'enquête, l'A330 d'Air France avait souffert d'une "incohérence" des vitesses mesurées par les calculateurs de l'avion et Airbus avait diffusé à ce sujet une recommandation à ses clients. Un lien éventuel entre ces problèmes de mesure de vitesse et la catastrophe n'est cependant pas établi et le crash demeure inexpliqué. Les enquêteurs savent également que l'avion a envoyé 24 messages techniques d'anomalies avant de s'abîmer au milieu de l'Atlantique.
Le secrétaire d'Etat aux transports, Dominique Bussereau, a affirmé dimanche que pour l'instant "aucune hypothèse ne peut être privilégiée" ou écartée dans l'enquête sur la disparition de l'AF 447, même si la découverte de débris permet d'amplifier l'enquête. "Désintégration en vol ou choc, crash avec la surface de l'océan, pour l'instant, aucune indication permettant de privilégier l'une ou l'autre hypothèse", a indiqué M. Bussereau sur RTL au lendemain de la localisation de plusieurs débris et de deux corps par l'armée brésilienne. Interrogé sur le problème éventuel des sondes anémométriques, sur lesquelles travaille le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) et dont Airbus a accéléré le remplacement sur les A330, le secrétaire d'Etat a jugé "qu'en tout état de cause, imaginons qu'il y ait eu une défaillance sur ces sondes, ce n'est pas cette seule défaillance qui est capable d'expliquer le problème de la disparition du vol AF 447".
Source: Lepoint.fr
Ces cinq corps sont à bord de la frégate brésilienne Constituiçao , en route vers l'archipel de Fernando de Noronha, à un peu plus de 800 km du lieu présumé du crash de l'Airbus A330. Le sexe des trois corps retrouvés dimanche n'a pas été déterminé et l'état des corps "ne sera pas révélé, car ce n'est pas de l'intérêt public", a souligné l'officier. Le porte-parole a ajouté que d'autres corps avaient été repérés et seraient repêchés dans la journée. Il a précisé que la météo était "défavorable" dimanche sur la zone des recherches. "Des centaines d'objets" ont été repérés tels que des sièges avec la marque Air France et des masques à oxygène.
Parmi les objets récupérés samedi figurent un fauteuil d'avion bleu avec un numéro de série et une mallette contenant un billet d'Air France. "Des sièges de l'avion, des parties de l'aile (et) divers autres objets ont également été localisés dans la journée", a déclaré Henry Munhoz. Après avoir annoncé de manière erronée jeudi que les forces brésiliennes avaient récupéré des débris de l'Airbus, l'armée a pris soin cette fois de ne divulguer l'information qu'après avoir remonté et identifié les objets flottant sur l'océan. Le colonel Amaral a donné la chronologie des opérations et expliqué qu'un fauteuil d'avion avait été le premier objet récupéré à 8 h 14 (13 h 14 en France). "A 9 h 10 (14 h 10 en France), le premier corps a été repéré par un avion, et à 9 h 30 (14 h 30 en France), le corps a été repêché par l'équipage de la corvette Caboclo ", a-t-il expliqué. Un sac à dos en nylon avec un ordinateur portable et une mallette en cuir avec un billet d'Air France à l'intérieur ont ensuite été récupérés à 9 h 50 (14 h 50 en France). Le fauteuil repêché est de couleur bleue "avec un numéro de série, mais nous attendons la confirmation d'Air France pour savoir si c'est un siège de l'Airbus, bien que la couleur semble indiquer que oui", a indiqué le colonel Amaral.
Disparition mystérieuse de l'avion
Les corps et les objets ont été repêchés à environ 450 milles (825 km) au large de l'archipel de Fernando de Noronha, situé à 360 km de la côte brésilienne. Une flottille internationale de douze avions, un hélicoptère, et trois navires de la Marine participent aux opérations. Cette découverte est un soulagement pour les équipes de recherche qui fouillaient depuis lundi la zone supposée du crash de l'Airbus à environ 1.000 km de la côte nord-est du Brésil. Elle permettra peut-être de lever une partie du voile sur la disparition mystérieuse du vol alors que l'hypothèse de problèmes techniques a été renforcée samedi. Le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), chargé de l'enquête technique française, a ainsi confirmé l'existence de problèmes concernant la mesure de la vitesse . L'avionneur européen Airbus et les exploitants de l'appareil disposent de "programmes de remplacement et d'amélioration des détecteurs de vitesse" des A330, car des problèmes avaient été déjà rencontrés auparavant sur d'autres appareils de la gamme, a révélé le directeur du BEA Paul-Louis Arslanian. "Sur l'A330, nous avons constaté un certain nombre de pannes de ce type [des détecteurs de vitesse, ndlr]", a-t-il indiqué. Les pannes, jusqu'à présent, ont amené Airbus à diffuser des consignes aux pilotes sur les mesures à prendre dans ces cas-là, a-t-il précisé.
Air France a annoncé samedi avoir accéléré son programme de remplacement de sondes anémométriques (Pitot) sur ses A330 et A340 "sans préjuger d'un lien" avec l'accident. Le BEA avait révélé vendredi que, selon les premiers éléments de l'enquête, l'A330 d'Air France avait souffert d'une "incohérence" des vitesses mesurées par les calculateurs de l'avion et Airbus avait diffusé à ce sujet une recommandation à ses clients. Un lien éventuel entre ces problèmes de mesure de vitesse et la catastrophe n'est cependant pas établi et le crash demeure inexpliqué. Les enquêteurs savent également que l'avion a envoyé 24 messages techniques d'anomalies avant de s'abîmer au milieu de l'Atlantique.
Le secrétaire d'Etat aux transports, Dominique Bussereau, a affirmé dimanche que pour l'instant "aucune hypothèse ne peut être privilégiée" ou écartée dans l'enquête sur la disparition de l'AF 447, même si la découverte de débris permet d'amplifier l'enquête. "Désintégration en vol ou choc, crash avec la surface de l'océan, pour l'instant, aucune indication permettant de privilégier l'une ou l'autre hypothèse", a indiqué M. Bussereau sur RTL au lendemain de la localisation de plusieurs débris et de deux corps par l'armée brésilienne. Interrogé sur le problème éventuel des sondes anémométriques, sur lesquelles travaille le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) et dont Airbus a accéléré le remplacement sur les A330, le secrétaire d'Etat a jugé "qu'en tout état de cause, imaginons qu'il y ait eu une défaillance sur ces sondes, ce n'est pas cette seule défaillance qui est capable d'expliquer le problème de la disparition du vol AF 447".
Source: Lepoint.fr
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