Crash du vol Air Algérie: dans le deuil, l’enquête se poursuit

Plusieurs responsables burkinabè, maliens et français se sont rendus ces dernières 24 heures sur le lieu du crash de l’avion d’Air Algérie. Il ont évoqué une zone difficile d'accès et une scène de destruction impressionnante. Les experts français sont déjà présents.



Un hélicoptère de l'armée française se pose à proximité du site du crash du vol Air Algérie, ce vendredi 25 juillet dans le nord du Mali. REUTERS/ECPAD

Les boîtes noires de l’appareil, qui avait 118 personnes à bord, ont été retrouvées. Parallèlement, des familles des victimes du vol AH 5017 d’Air Algérie ont été reçues par le président burkinabè Blaise Compaoré samedi après-midi 26 juillet à Ouagadougou. Les enquêteurs vont pouvoir commencer à décrypter les boîtes noires du vol AH 5017 d'Air Algérie. Elles sont désormais au « centre de gestion tactique du site du crash », installé à Gao.

Selon la chargée de communication de la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali, Radjia Achouri, la coordination tripartite instaurée après le drame fonctionne bien, pour sécuriser le site du crash notamment, une coordination entre militaires de l’opération Serval, les experts du BEA, le bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile arrivés de Paris, côté français, les militaires maliens et la force onusienne.

Quant à l’assistance aux familles des victimes, il a un 4e intervenant, le Burkina Faso, d’où l’avion avait décollé et peut-être un 5e, l’Algérie où l’avion devait atterrir. Alors que l'armée burkinabè a emmené sur le lieu de la tragédie ce samedi 26 juillet trois représentants des familles, un Français, un Libanais et un Algérien, la Minusma a affirmé qu'elle n’était pas au courant de ce déplacement.

Source : Rfi.fr



Dimanche 27 Juillet 2014 09:45


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