"Je remets tout entre les mains de Dieu. Mais j'ai perdu mon fils dans la douleur et brutalement" a lancé la maman de la victime, le visage couvert de sueur. S'essuyant tantôt la face, avec son boubou, Awa Seck, tente de relater les faits qui lui ont été rapportés. "Samedi, vers 20 heures, j'étais dans ma chambre. Tout à coup, un de mes fils, Baye Lat est venu en criant de toutes ses forces. Babacar est parti, il est parti maman. Alors je lui ai posé la question de savoir si Fallou était là ou pas car c'est lui qui luttait ce jour là et Babacar était à ses côtés. De plus en plus, les gens envahissaient la maison. Je leur ai demandé de me dire la vérité. Juste savoir ce qui s'était passé" a-t-elle fait savoir. Les doigts serrés les uns contre les autres, elle continuait son récit "c'est par la suite qu'un gars est venu, le tee shirt couvert de sang, me dire que Babacar a été poignardé, et qu'il n'était pas mort. Mais qu'il lui faut du sang car il en avait perdu une quantité parait-il. Je savais que c'était impossible mais j'insistais. Et c'est par la suite que j'ai su qu'il a été tué. Il venait de recevoir deux coups de hache. Un sur le coup et un autre non loin de l'épaule".
A l'en croire, bien avant le combat, «il était là en train de vendre des tee shirts pour le compte de son frère Fallou qui devait lutter". Une dame assise non loin de la mère du défunt a aussi ajouté que "Babacar, suite aux coups qu'il a reçu, s'est réfugié dans une maison et c'est la qu'il a rendu l'âme". Son oncle, Leyti Mbaye quant à lui n'a pas caché son amertume. "Ce sont des voyous. Et d'après les témoins, le présumé avait menacé Fallou en lui balançant à la figure comme quoi "si tu gagnes tu ne quitteras pas les lieux".
La police, selon les membres de la famille, a arrêté l'organisateur de ces combats de lutte et l'adversaire même de Fallou, frère de Babacar. Rien que pour les entendre. Pour le moment, le corps de Babacar Diagne est à la morgue de l’hôpital Aristide le Dantec pour les besoins de l'autopsie.
Momar CISSE (Correspondant dans la banlieue)
A l'en croire, bien avant le combat, «il était là en train de vendre des tee shirts pour le compte de son frère Fallou qui devait lutter". Une dame assise non loin de la mère du défunt a aussi ajouté que "Babacar, suite aux coups qu'il a reçu, s'est réfugié dans une maison et c'est la qu'il a rendu l'âme". Son oncle, Leyti Mbaye quant à lui n'a pas caché son amertume. "Ce sont des voyous. Et d'après les témoins, le présumé avait menacé Fallou en lui balançant à la figure comme quoi "si tu gagnes tu ne quitteras pas les lieux".
La police, selon les membres de la famille, a arrêté l'organisateur de ces combats de lutte et l'adversaire même de Fallou, frère de Babacar. Rien que pour les entendre. Pour le moment, le corps de Babacar Diagne est à la morgue de l’hôpital Aristide le Dantec pour les besoins de l'autopsie.
Momar CISSE (Correspondant dans la banlieue)