Le Cudis exprime sa déception par rapport au rejet par le bureau de l’Assemblée nationale du projet de loi criminalisant l’homosexualité au Sénégal. Selon son président Cheikh Ahmed Tidiane Sy, il aurait du laisser la procédure aller jusqu'à son terme.
« Le commun de l’espèce humaine, c’est de se multiplier, se développer, et de jouer un rôle dans la nature. Un enfant doit avoir un père homme et une mère femme. Je pense que le bureau de l’Assemblée nationale devait poser le débat. De manière plus large avant rejetée cela. Nous sommes dans un pays de démocratie ou quand une partie du peuple a des exigences vis-à-vis du législatif, ce pouvoir a l’obligation de l’analyser ou le soumettre au plus grand nombre dans l’hémicycle afin que les gens puissent donner leur avis. Par ailleurs, je pense qu’il faut lutter contre l’homosexualité. Et la criminalisation pourrait être une solution. Je crois aussi qu’il faut trouver les moyens juridiques de rendre cette loi plus efficace afin qu’on ne tombe pas dans les mêmes travers ».
« J’ai l’habitude de dire toujours que nos positions sont conformes aux orientations de nos guides religieux. Toutes les organisations qui composent notre cadre sont des émanations de ces confréries religieuses, de ces associations islamiques. Nous ne pouvons être qu’en conformité avec les orientations de ces guides religieux. Comme on dit en Islam, ce qui est illicite ne sera jamais licite. Quel que soit le nombre de personnes qui porteront cette abomination, l’homosexualité ne pourra jamais être considérée comme quelque chose de licite dans notre pays ».
Selon lui, il ne faut pas faire d’amalgame entre le caractère abominable de l’homosexualité et les moyens de lutte pour arriver à éradiquer ce mal. « Nous accompagnons et nous appuyons Samm Jikko Yi dans cette démarche de criminalisation. Maintenant, c’est moi qui lance le débat. Il faut aller vers un cadre de discussion formelle entre les juristes… La criminalisation du viol, est-ce qu’elle a participé à éradiquer le viol dans notre pays ? C’est une question que je me pose parce que je n’ai pas la réponse. Idem pour la criminalisation de la drogue. Il faut qu’on pose les questions techniques du point de vue du droit pour voir est-ce que les actes que nous posons nous amènent à éradiquer ce mal ».
« Le commun de l’espèce humaine, c’est de se multiplier, se développer, et de jouer un rôle dans la nature. Un enfant doit avoir un père homme et une mère femme. Je pense que le bureau de l’Assemblée nationale devait poser le débat. De manière plus large avant rejetée cela. Nous sommes dans un pays de démocratie ou quand une partie du peuple a des exigences vis-à-vis du législatif, ce pouvoir a l’obligation de l’analyser ou le soumettre au plus grand nombre dans l’hémicycle afin que les gens puissent donner leur avis. Par ailleurs, je pense qu’il faut lutter contre l’homosexualité. Et la criminalisation pourrait être une solution. Je crois aussi qu’il faut trouver les moyens juridiques de rendre cette loi plus efficace afin qu’on ne tombe pas dans les mêmes travers ».
« J’ai l’habitude de dire toujours que nos positions sont conformes aux orientations de nos guides religieux. Toutes les organisations qui composent notre cadre sont des émanations de ces confréries religieuses, de ces associations islamiques. Nous ne pouvons être qu’en conformité avec les orientations de ces guides religieux. Comme on dit en Islam, ce qui est illicite ne sera jamais licite. Quel que soit le nombre de personnes qui porteront cette abomination, l’homosexualité ne pourra jamais être considérée comme quelque chose de licite dans notre pays ».
Selon lui, il ne faut pas faire d’amalgame entre le caractère abominable de l’homosexualité et les moyens de lutte pour arriver à éradiquer ce mal. « Nous accompagnons et nous appuyons Samm Jikko Yi dans cette démarche de criminalisation. Maintenant, c’est moi qui lance le débat. Il faut aller vers un cadre de discussion formelle entre les juristes… La criminalisation du viol, est-ce qu’elle a participé à éradiquer le viol dans notre pays ? C’est une question que je me pose parce que je n’ai pas la réponse. Idem pour la criminalisation de la drogue. Il faut qu’on pose les questions techniques du point de vue du droit pour voir est-ce que les actes que nous posons nous amènent à éradiquer ce mal ».