Réponse du berger à la bergère du Secrétaire Général du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC), Jean-Marie François Biagui. En effet, la sortie des généraux Amadou Abdoulaye Dieng et Mamadou Mansour Seck, qui ont prôné récemment, sur les ondes de la Rfm, le langage exclusif des armes en Casamance, comme option unique pour régler la crise sénégalaise en Casamance, a fait sortir Jean-Marie Biagui de ses gongs.
Dans une lettre reçu à la rédaction de Pressafrik.com, le secrétaire général du MFDC a tenu à faire savoir que: «quoi qu’il en soit, il faut se souvenir qu’il n’est guère nécessaire d’être un ancien élève d’une prestigieuse école de guerre française, américaine ou autre, pour comprendre, banalement, qu’aucune solution militaire n’est possible en Casamance». Pour cette unique raison, ajoute-t-il, «elle ne doit pas être envisagée». Jean Marie François Biagui de s’interroger: «messieurs les généraux, vous qui avez servi la Nation, au niveau le plus élevé dans l’armée nationale, au nom des intérêts nationaux et pour la défense du Peuple Sénégalais, dont le Peuple Casamançais est une composante irréductible, dîtes-vous ; comment pouvez-vous, sans sourciller militairement, en tant que soldats républicains, vous laisser aller à ce point ?»
Pour lui, "la guerre, ça n’est jamais, en soi, dans l’histoire de l’humanité, qu’une résultante des faiblesses conjuguées des hommes et des peuples. Mais guère un honneur, même si y recourir, en tant qu’ultime recours, pour défendre les siens ou son peuple, peut-être considéré comme un honneur, l’honneur de soldat".
Revenant sur la sortie de Mamadou « Nkrumah » Sané qu’il a qualifié de sortie inconsidérée, il a indiqué que: «la mémoire de l’Abbé Diamacoune n’eût été engagée par la déclaration présumée de « Nkrumah », seuls le silence et le mépris lui seraient opposés». Mr Biagui est d’avis que, «l’Abbé Diamacoune n’avait jamais été favorable à quelque guerre que ce fût, encore moins à l’initiative de je ne sais quelle guerre. Le conflit qui oppose l’Etat sénégalais au MFDC depuis 1982, n’en déplaise à « Nkrumah » et consorts, avait été, est et demeure le seul fait des autorités sénégalaises» a-t-il laissé entendre avant d’ajouter: «oui, hélas ! Les premiers coups de feu (et Dieu sait qu’ils étaient nombreux !) avaient été, en décembre 1982, le seul fait des autorités sénégalaises».
En conclusion, le secrétaire général s’est laissé allé déclarant qu’«alors, de «Nkrumah» et de «sa» guerre? Nous n’en avons cure. Car la voudrait-il, y songerait-il seulement, qu’il n’en aurait ni les moyens ni même l’intelligence».
Dans une lettre reçu à la rédaction de Pressafrik.com, le secrétaire général du MFDC a tenu à faire savoir que: «quoi qu’il en soit, il faut se souvenir qu’il n’est guère nécessaire d’être un ancien élève d’une prestigieuse école de guerre française, américaine ou autre, pour comprendre, banalement, qu’aucune solution militaire n’est possible en Casamance». Pour cette unique raison, ajoute-t-il, «elle ne doit pas être envisagée». Jean Marie François Biagui de s’interroger: «messieurs les généraux, vous qui avez servi la Nation, au niveau le plus élevé dans l’armée nationale, au nom des intérêts nationaux et pour la défense du Peuple Sénégalais, dont le Peuple Casamançais est une composante irréductible, dîtes-vous ; comment pouvez-vous, sans sourciller militairement, en tant que soldats républicains, vous laisser aller à ce point ?»
Pour lui, "la guerre, ça n’est jamais, en soi, dans l’histoire de l’humanité, qu’une résultante des faiblesses conjuguées des hommes et des peuples. Mais guère un honneur, même si y recourir, en tant qu’ultime recours, pour défendre les siens ou son peuple, peut-être considéré comme un honneur, l’honneur de soldat".
Revenant sur la sortie de Mamadou « Nkrumah » Sané qu’il a qualifié de sortie inconsidérée, il a indiqué que: «la mémoire de l’Abbé Diamacoune n’eût été engagée par la déclaration présumée de « Nkrumah », seuls le silence et le mépris lui seraient opposés». Mr Biagui est d’avis que, «l’Abbé Diamacoune n’avait jamais été favorable à quelque guerre que ce fût, encore moins à l’initiative de je ne sais quelle guerre. Le conflit qui oppose l’Etat sénégalais au MFDC depuis 1982, n’en déplaise à « Nkrumah » et consorts, avait été, est et demeure le seul fait des autorités sénégalaises» a-t-il laissé entendre avant d’ajouter: «oui, hélas ! Les premiers coups de feu (et Dieu sait qu’ils étaient nombreux !) avaient été, en décembre 1982, le seul fait des autorités sénégalaises».
En conclusion, le secrétaire général s’est laissé allé déclarant qu’«alors, de «Nkrumah» et de «sa» guerre? Nous n’en avons cure. Car la voudrait-il, y songerait-il seulement, qu’il n’en aurait ni les moyens ni même l’intelligence».
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