Face à la presse ce jeudi après-midi avec au présidium, le Président des Assisses Amadou Makhtar Mbow entouré du Général Moukhamadou Mansour Seck, de Mansour Cama, de Cheikh Hamidou Kane et du Pr Penda Mbow, ces membres des Assisses ont rappelé que sur demande des populations de la Casamance : « les assises nationales avaient pris la décision de créer une commission spéciale chargée d’étudier l’ensemble du problème de la paix en Casamance et d’en dresser un rapport spécial. Cette commission a mené des investigations et interrogé de nombreuses personnalités y compris des représentants des organisations travaillant en Casamance, des membres du MFDC… ».
Mais « en attendant la publication de ce rapport et devant la grave détérioration de la situation », « le comité national du suivi des Assisses a décidé de saisir le Président » et de rendre publique sa démarche. Même si devant la presse, comme avec le rejet de l’invitation lors du début des Assisses, le comité n’écarte pas aujourd’hui encore le rejet par le Président de la République de cette initiative.
Considérant le problème de la Casamance, « comme une cause nationale dont la recherche de solution incombe à l’ensemble du pays », les membres des Assises, « invitent les uns et les autres à y adhérer et à apporter leur soutien actif ».
Il est proposé un groupe de contact avec un représentant du Président de la République chargé d’entériner son mandat, de deux du gouvernement choisis aux ministères de l’intérieur et des forces armées et d’un représentant pour le Parlement, la mouvance présidentielle, l’opposition, la plateforme des femmes et des cadres de la Casamance, des ONG et mouvements citoyens.
Selon les propositions des Assisses, le groupe de contact va établir les contacts avec les ailes civils et militaires du MFDC et élaborer la feuille de route des négociations. Tandis que la commission nationale va superviser les négociations, servir de d’intermédiaire et veiller à la mise en œuvre des accords.
Mais « en attendant la publication de ce rapport et devant la grave détérioration de la situation », « le comité national du suivi des Assisses a décidé de saisir le Président » et de rendre publique sa démarche. Même si devant la presse, comme avec le rejet de l’invitation lors du début des Assisses, le comité n’écarte pas aujourd’hui encore le rejet par le Président de la République de cette initiative.
Considérant le problème de la Casamance, « comme une cause nationale dont la recherche de solution incombe à l’ensemble du pays », les membres des Assises, « invitent les uns et les autres à y adhérer et à apporter leur soutien actif ».
Il est proposé un groupe de contact avec un représentant du Président de la République chargé d’entériner son mandat, de deux du gouvernement choisis aux ministères de l’intérieur et des forces armées et d’un représentant pour le Parlement, la mouvance présidentielle, l’opposition, la plateforme des femmes et des cadres de la Casamance, des ONG et mouvements citoyens.
Selon les propositions des Assisses, le groupe de contact va établir les contacts avec les ailes civils et militaires du MFDC et élaborer la feuille de route des négociations. Tandis que la commission nationale va superviser les négociations, servir de d’intermédiaire et veiller à la mise en œuvre des accords.
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