Il est évident que une crise oppose les deux plus grandes institutions du pays. L'exécutif et le législatif ne parlent le même langage. Et au rythme où les choses s'accélèrent il s'est installé un dialogue de sourd entre les deux. Cette confrontation est exacerbée avec, depuis hier, la convocation le 11 septembre du Premier ministre pour faire sa déclaration de politique générale par la conférence des présidents. Dès lors, il est indéniable de constater cet affrontement.
Le Groupe de Recherche et d'Appui conseil pour la Démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec) par la voix de son coordonnateur national, Babacar Fall dit constater comme tous les observateurs la crise qui couve entre les deux institutions. "Aujourd'hui, nous assistons à une sorte de crise artificielle entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif. Mais c'est une crise, quand même qui a des relents particuliers. Parce qu'il s'agit de la question du contrôle de l'institution parlementaire. On est, aujourd'hui, dans une phase de prolongation de l'élection présidentielle de 2024 dont le point d'orgue sera justement la dissolution de cette Assemblée nationale qui va consacrer un nouveau départ avec les législatives anticipées qui vont se tenir probablement au mois de décembre" a expliqué monsieur Fall. Qui sous un autre registre soulève et motive les raisons de la position de leur organisation.
"C'est la raison pour laquelle , la société civile a une attitude assez prudente. Nous, nous sommes focalisés sur le fait que la seule certitude qu'on a c'est qu'on va vers des élections législatives. Et nous avons réfléchi autour de mesures pour gérer cette situation par rapport à la question des délais, du parrainage. Parce que si l'Assemblée nationale est dissoute, il va falloir organiser des élections dans un délais de 90 jours maximum" a argumenté le coordonnateur national du Gradec.
"Nous sommes beaucoup plus focalisés sur cette question plutôt que sur une quelconque tentative de médiation par rapport à ce jeu de ping -pong entre les deux institutions. Nous nous disons qu'on a atteint un point de non retour. Et aujourd'hui, les deux parties sont dans une sorte d'affrontement. Cette bataille va, certainement, connaître son épilogue le 11 et le 12 avec la tenue non de la déclaration de politique générale et la dissolution plus que probable de l'Assemblée nationale le 12", conclu monsieur Fall. Il a fait cette déclaration sur les ondes de Radio Sénégal internationale (RSI).
Le Groupe de Recherche et d'Appui conseil pour la Démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec) par la voix de son coordonnateur national, Babacar Fall dit constater comme tous les observateurs la crise qui couve entre les deux institutions. "Aujourd'hui, nous assistons à une sorte de crise artificielle entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif. Mais c'est une crise, quand même qui a des relents particuliers. Parce qu'il s'agit de la question du contrôle de l'institution parlementaire. On est, aujourd'hui, dans une phase de prolongation de l'élection présidentielle de 2024 dont le point d'orgue sera justement la dissolution de cette Assemblée nationale qui va consacrer un nouveau départ avec les législatives anticipées qui vont se tenir probablement au mois de décembre" a expliqué monsieur Fall. Qui sous un autre registre soulève et motive les raisons de la position de leur organisation.
"C'est la raison pour laquelle , la société civile a une attitude assez prudente. Nous, nous sommes focalisés sur le fait que la seule certitude qu'on a c'est qu'on va vers des élections législatives. Et nous avons réfléchi autour de mesures pour gérer cette situation par rapport à la question des délais, du parrainage. Parce que si l'Assemblée nationale est dissoute, il va falloir organiser des élections dans un délais de 90 jours maximum" a argumenté le coordonnateur national du Gradec.
"Nous sommes beaucoup plus focalisés sur cette question plutôt que sur une quelconque tentative de médiation par rapport à ce jeu de ping -pong entre les deux institutions. Nous nous disons qu'on a atteint un point de non retour. Et aujourd'hui, les deux parties sont dans une sorte d'affrontement. Cette bataille va, certainement, connaître son épilogue le 11 et le 12 avec la tenue non de la déclaration de politique générale et la dissolution plus que probable de l'Assemblée nationale le 12", conclu monsieur Fall. Il a fait cette déclaration sur les ondes de Radio Sénégal internationale (RSI).