Le climat social se tend au sein de l’Agence de presse sénégalaise (APS). Les travailleurs ont manifesté leur colère mardi 15 avril en arborant des brassards rouges. Une action symbolique mais fortement suivie à Dakar comme dans les régions, selon un communiqué du Collège des délégués du personnel publié ce vendredi.
Cette mobilisation vise à réclamer, entre autres, le paiement des fonds relatifs à la couverture médiatique de la campagne électorale des législatives du 17 novembre 2024, ainsi qu’une amélioration des conditions de travail. Dans leur communiqué, les représentants du personnel se sont félicités de la forte adhésion au mot d’ordre. « L’action a été massivement observée », affirment-ils, dénonçant par la même occasion la communication de la Direction générale, qui aurait cherché à minimiser la situation.
Le Collège accuse la Direction générale de l’APS d’avoir diffusé un communiqué niant toute dette envers les agents. Une version contestée fermement par les délégués, qui précisent que seuls 25.000 francs CFA ont été versés par agent, une somme ne couvrant que la journée du scrutin, alors que 21 jours de travail liés à la campagne électorale restent impayés.
La gestion des fonds destinés à la couverture de la campagne constitue l'autre point de discorde. Selon le Collège, la direction aurait affirmé que ces montants « n’ont fait que transiter » dans les comptes de l’APS. Une explication que les représentants du personnel réfutent, affirmant que près d’un tiers des fonds aurait été détourné au profit du budget de fonctionnement de l’entreprise.
Face à ce qu’il qualifie de "déni de responsabilité" de la direction, le Collège des délégués du personnel affirme maintenir la pression et se réserve le droit de poursuivre la lutte par tous les moyens légaux. Il rappelle que leurs revendications dépassent le seul cadre des indemnités de campagne, pointant une situation sociale et professionnelle dégradée au sein de l’agence.
Cette mobilisation vise à réclamer, entre autres, le paiement des fonds relatifs à la couverture médiatique de la campagne électorale des législatives du 17 novembre 2024, ainsi qu’une amélioration des conditions de travail. Dans leur communiqué, les représentants du personnel se sont félicités de la forte adhésion au mot d’ordre. « L’action a été massivement observée », affirment-ils, dénonçant par la même occasion la communication de la Direction générale, qui aurait cherché à minimiser la situation.
Le Collège accuse la Direction générale de l’APS d’avoir diffusé un communiqué niant toute dette envers les agents. Une version contestée fermement par les délégués, qui précisent que seuls 25.000 francs CFA ont été versés par agent, une somme ne couvrant que la journée du scrutin, alors que 21 jours de travail liés à la campagne électorale restent impayés.
La gestion des fonds destinés à la couverture de la campagne constitue l'autre point de discorde. Selon le Collège, la direction aurait affirmé que ces montants « n’ont fait que transiter » dans les comptes de l’APS. Une explication que les représentants du personnel réfutent, affirmant que près d’un tiers des fonds aurait été détourné au profit du budget de fonctionnement de l’entreprise.
Face à ce qu’il qualifie de "déni de responsabilité" de la direction, le Collège des délégués du personnel affirme maintenir la pression et se réserve le droit de poursuivre la lutte par tous les moyens légaux. Il rappelle que leurs revendications dépassent le seul cadre des indemnités de campagne, pointant une situation sociale et professionnelle dégradée au sein de l’agence.
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