Suite à la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) le 12 février dernier par le président Laurent Gbagbo, la situation sécuritaire est devenue délétère. Des manifestations dans plusieurs villes du pays ont occasionné des tueries. Du coup, certains acquis dans le chemin vers des élections consensuelles semblent s’être effrités. La rencontre de Ouagadougou vise donc à relancer le processus électoral qui est mis à mal par la dissolution de la CEI. Engagé dans la recherche d’une sortie de crise avec la classe politique ivoirienne, Blaise Compaoré a reconnu avec ses deux interlocuteurs la gravité de la situation.
Dans cette relance du processus électoral, «il va être question d’évoquer particulièrement la question importante et essentielle de la Commission électorale indépendante», a déclaré Blaise Compaoré. Quant au nouveau gouvernement qui va être formé demain (lundi), le facilitateur dit souhaiter la, participation de toutes les parties signataires de Marcoussis afin de donner plus de qualité à l’action gouvernementale durant cette période jusqu’aux élections. Henri Konan Bédié s’en remet aux consultations qui se poursuivent au sein du Cadre permanent de concertation (CPC) et qui abordent la question. «Nous ne sommes pas actuellement au gouvernement, qui est dissout», a-t-il dit.
La concertation entre le facilitateur, Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara a débouché sur un communiqué de presse qui appelle les acteurs politiques au respect de l’Accord politique de Ouagadougou (APO). Ils se sont accordés, après consultation du CPC, de la tenue en urgence d’une réunion afin de permettre un déblocage imminent de la situation.
Dans cette relance du processus électoral, «il va être question d’évoquer particulièrement la question importante et essentielle de la Commission électorale indépendante», a déclaré Blaise Compaoré. Quant au nouveau gouvernement qui va être formé demain (lundi), le facilitateur dit souhaiter la, participation de toutes les parties signataires de Marcoussis afin de donner plus de qualité à l’action gouvernementale durant cette période jusqu’aux élections. Henri Konan Bédié s’en remet aux consultations qui se poursuivent au sein du Cadre permanent de concertation (CPC) et qui abordent la question. «Nous ne sommes pas actuellement au gouvernement, qui est dissout», a-t-il dit.
La concertation entre le facilitateur, Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara a débouché sur un communiqué de presse qui appelle les acteurs politiques au respect de l’Accord politique de Ouagadougou (APO). Ils se sont accordés, après consultation du CPC, de la tenue en urgence d’une réunion afin de permettre un déblocage imminent de la situation.
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