La Cédéao, actuellement présidée par le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara, a pris plusieurs mesures visant à rétablir l'ordre au Mali. REUTERS/Joe Penney
Les chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) réunis lundi à Dakar ont annoncé un « embargo total » à l'encontre de la junte qui a pris le pouvoir à Bamako. Ils ont menacé par ailleurs d'intervenir militairement au Mali en pleine tourmente.
La Cédéao a décidé « de la mise en place immédiate » de sa force militaire « d'attente », a annoncé le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de l'organisation. « Nous avons décidé de la mise en place immédiate de la force d'attente de la Cédéao, en demandant au comité des chefs d'état-major de se réunir dès cette semaine à Abidjan pour voir les modalités d'activation de cette force », a déclaré M. Ouattara. « Toutes les mesures diplomatiques, économiques, financières et autres sont applicables dès aujourd'hui (lundi) et ne seront levées que quand l'ordre constitutionnel (sera) effectivement rétabli. »
A Bamako, le chef de la junte, le capitaine Amadou Sanogo, a plusieurs fois déclaré qu'il rendrait le pouvoir aux civils après les élections. Mais la Cédéao, elle, exige que les mutins le rendent immédiatement.
Le sommet auquel ont participé une dizaine de chefs d'Etat et des représentants de l'ONU, de la France et des Etats-Unis notamment, a été ouvert par le président ivoirien Alassane Ouattara, peu après la prestation de serment du nouveau président sénégalais Macky Sall.
Pas d'engagement des forces françaises
Etaient présents notamment le Burkinabé Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao pour la crise malienne, le Béninois Yayi Boni, chef de l'Etat béninois et président en exercice de l'Union africaine (UA), Saïd Djinnit, représentant de l'ONU en Afrique de l'Ouest et Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères.
« La situation se dégrade très rapidement », a déclaré Alain Juppé qui a conseillé aux Français « dont la présence n'est pas indispensable » de quitter le Mali où la France, « ne s'engagera pas militairement ».
Evoquant les villes de Gao et Tombouctou, deux villes du nord prises ce week-end par des rebelles touaregs et des groupes armés islamistes, le président en exercice de la Cédéao, Alassane Ouattara, a affirmé que l'organisation mettra « tous les moyens pour stopper cette rébellion » pour « que le Mali retrouve l'intégrité de son territoire. C'est un devoir pour la sous-région ».
L'offensive des rebelles dans le nord suscite beaucoup de craintes parmi la population. Des centaines d'habitants de Mopti et de ses environs (centre du Mali), incluant des militaires et leurs familles, ont quitté leurs domiciles, craignant l'avancée des rebelles, ont indiqué des témoins.
Source RFI (avec AFP)
La Cédéao a décidé « de la mise en place immédiate » de sa force militaire « d'attente », a annoncé le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de l'organisation. « Nous avons décidé de la mise en place immédiate de la force d'attente de la Cédéao, en demandant au comité des chefs d'état-major de se réunir dès cette semaine à Abidjan pour voir les modalités d'activation de cette force », a déclaré M. Ouattara. « Toutes les mesures diplomatiques, économiques, financières et autres sont applicables dès aujourd'hui (lundi) et ne seront levées que quand l'ordre constitutionnel (sera) effectivement rétabli. »
A Bamako, le chef de la junte, le capitaine Amadou Sanogo, a plusieurs fois déclaré qu'il rendrait le pouvoir aux civils après les élections. Mais la Cédéao, elle, exige que les mutins le rendent immédiatement.
Le sommet auquel ont participé une dizaine de chefs d'Etat et des représentants de l'ONU, de la France et des Etats-Unis notamment, a été ouvert par le président ivoirien Alassane Ouattara, peu après la prestation de serment du nouveau président sénégalais Macky Sall.
Pas d'engagement des forces françaises
Etaient présents notamment le Burkinabé Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao pour la crise malienne, le Béninois Yayi Boni, chef de l'Etat béninois et président en exercice de l'Union africaine (UA), Saïd Djinnit, représentant de l'ONU en Afrique de l'Ouest et Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères.
« La situation se dégrade très rapidement », a déclaré Alain Juppé qui a conseillé aux Français « dont la présence n'est pas indispensable » de quitter le Mali où la France, « ne s'engagera pas militairement ».
Evoquant les villes de Gao et Tombouctou, deux villes du nord prises ce week-end par des rebelles touaregs et des groupes armés islamistes, le président en exercice de la Cédéao, Alassane Ouattara, a affirmé que l'organisation mettra « tous les moyens pour stopper cette rébellion » pour « que le Mali retrouve l'intégrité de son territoire. C'est un devoir pour la sous-région ».
L'offensive des rebelles dans le nord suscite beaucoup de craintes parmi la population. Des centaines d'habitants de Mopti et de ses environs (centre du Mali), incluant des militaires et leurs familles, ont quitté leurs domiciles, craignant l'avancée des rebelles, ont indiqué des témoins.
Source RFI (avec AFP)