Dans sa manière de présenter les choses, écrit notre correspondante à Rome, Anne Tréca, Giorgia Meloni a convaincu les Italiens qu’elle avait littéralement convoqué Von der Leyen sur place. Une affirmation de pouvoir sur Bruxelles. Mais cette visite est d’abord symbolique. la présidente de la Commission va afficher le soutien de l’Europe à l’Italie.
Relancer la solidarité
Pour partager la charge de l’accueil des nouveaux arrivants avec les autres pays, les Italiens espèrent que la Commission trouvera les moyens de relancer le mécanisme européen de solidarité, qui, pour l’instant, est en panne. Von Der Leyen n’a pas de pouvoir contraignant mais c’est une femme politique et son influence est certaine. Elle a déjà obtenu, dit-on ici, un coup de fil direct entre Emmanuel Macron et Giorgia Meloni. Des contacts sont en cours avec l’Allemagne.
Elle peut aussi convaincre Meloni de mieux respecter les accords de Dublin. D’accepter le retour en Italie des migrants qui y sont enregistrés. Ce qui n’est plus le cas pour le moment. Mais la Commission peut avoir un rôle essentiel sur l’organisation d’une mission navale européenne en Méditerranée pour freiner les départs. Avec le paiement effectif des fonds promis à la Tunisie pour empêcher les bateaux de partir, c’est la priorité absolue du gouvernement italien.
Les Européens en ordre dispersé
Mais, face à la crise migratoire, raconte notre correspondante à Bruxelles, Laxmi Lota, les Européens agissent en ordre dispersé. Berlin a annoncé, mercredi, suspendre l'accueil volontaire des demandeurs d'asile en provenance d’Italie. Mais le pays a finalement changé d’avis en raison de la situation à Lampedusa. La Belgique ne fournit plus l’aide obligatoire aux demandeurs d’asile qui arrivent seuls et qui sont des hommes.
Un nouveau pacte de solidarité est actuellement en négociation. Il existe déjà un mécanisme de relocalisation des migrants pour soulager les pays en première ligne comme l’Italie et la Grèce. Mais il n’est pas contraignant. Selon le nouveau texte en revanche, les pays qui ne souhaitent pas accueillir de nouveaux demandeurs d’asile devront aider financièrement ceux qui les prennent en charge. Au total, 20 000 euros pour chaque personne qu’un État membre déclare ne pas être en mesure d’accueillir. La Commission souhaite qu’un accord soit trouvé avant les élections européennes de juin 2024.
Relancer la solidarité
Pour partager la charge de l’accueil des nouveaux arrivants avec les autres pays, les Italiens espèrent que la Commission trouvera les moyens de relancer le mécanisme européen de solidarité, qui, pour l’instant, est en panne. Von Der Leyen n’a pas de pouvoir contraignant mais c’est une femme politique et son influence est certaine. Elle a déjà obtenu, dit-on ici, un coup de fil direct entre Emmanuel Macron et Giorgia Meloni. Des contacts sont en cours avec l’Allemagne.
Elle peut aussi convaincre Meloni de mieux respecter les accords de Dublin. D’accepter le retour en Italie des migrants qui y sont enregistrés. Ce qui n’est plus le cas pour le moment. Mais la Commission peut avoir un rôle essentiel sur l’organisation d’une mission navale européenne en Méditerranée pour freiner les départs. Avec le paiement effectif des fonds promis à la Tunisie pour empêcher les bateaux de partir, c’est la priorité absolue du gouvernement italien.
Les Européens en ordre dispersé
Mais, face à la crise migratoire, raconte notre correspondante à Bruxelles, Laxmi Lota, les Européens agissent en ordre dispersé. Berlin a annoncé, mercredi, suspendre l'accueil volontaire des demandeurs d'asile en provenance d’Italie. Mais le pays a finalement changé d’avis en raison de la situation à Lampedusa. La Belgique ne fournit plus l’aide obligatoire aux demandeurs d’asile qui arrivent seuls et qui sont des hommes.
Un nouveau pacte de solidarité est actuellement en négociation. Il existe déjà un mécanisme de relocalisation des migrants pour soulager les pays en première ligne comme l’Italie et la Grèce. Mais il n’est pas contraignant. Selon le nouveau texte en revanche, les pays qui ne souhaitent pas accueillir de nouveaux demandeurs d’asile devront aider financièrement ceux qui les prennent en charge. Au total, 20 000 euros pour chaque personne qu’un État membre déclare ne pas être en mesure d’accueillir. La Commission souhaite qu’un accord soit trouvé avant les élections européennes de juin 2024.