Le président du Bénin Thomas Yayi Boni
Les 35 députés de l’opposition sur les 83 qui composent le Parlement béninois, avaient déjà donné l’alerte face aux incohérences relevées dans les chiffres lors de la transmission du projet de Budget 2010 au Parlement.
Les parlementaires ont dénoncé l’existence de deux différentes lois de finances, l’une tenant compte des recommandations du Fonds monétaire international (FMI) et une deuxième, dont les chiffres sont jugés irréalistes. « Finalement, pour quel budget votons-nous ? », se demandent les députés.
Jeudi soir, 31 décembre, le rejet a été concrétisé par le vote de cinq députés proches du pouvoir qui ont fait balancer la décision en faveur de l’opposition. Depuis trois ans, l’exécution du Budget de l'Etat est en constante baisse. En 2007, exécution à 50%, en 2008 à 43% et en 2009 à moins de 40%.
Par ailleurs, les députés estiment que la plupart de leurs amendements n’ont pas été pris en compte. Le chef de l’Etat, Yayi Boni, fait remarquer pour sa part que cette prise d’ordonnance n’est pas synonyme de rupture du dialogue avec les institutions de l’Etat.
Les parlementaires ont dénoncé l’existence de deux différentes lois de finances, l’une tenant compte des recommandations du Fonds monétaire international (FMI) et une deuxième, dont les chiffres sont jugés irréalistes. « Finalement, pour quel budget votons-nous ? », se demandent les députés.
Jeudi soir, 31 décembre, le rejet a été concrétisé par le vote de cinq députés proches du pouvoir qui ont fait balancer la décision en faveur de l’opposition. Depuis trois ans, l’exécution du Budget de l'Etat est en constante baisse. En 2007, exécution à 50%, en 2008 à 43% et en 2009 à moins de 40%.
Par ailleurs, les députés estiment que la plupart de leurs amendements n’ont pas été pris en compte. Le chef de l’Etat, Yayi Boni, fait remarquer pour sa part que cette prise d’ordonnance n’est pas synonyme de rupture du dialogue avec les institutions de l’Etat.