
Le ministre Serigne Mbaye Thiam ne se désole pas de la manière dont l’année scolaire 2017-208 s’est déroulée. «Tout ce que j’ai fait, ce sont des décisions discutées, arrêtées au sein du gouvernement. Je les assume complètement», crie-t-il haut et fort.
Sur sa démission tant réclamée par les syndicats d’enseignants, le ministre de répondre : «Je pense qu’il n’est pas courageux, en pleine crise, de quitter le bateau ou le cockpit de l’avion, ce n’est pas courageux. C’est ça mon attitude».
Ensuite, poursuit-il en se questionnant sur le mobile des grévistes qui veulent sa tête : «Quels griefs portent ceux qui demandent ma démission ? Il faut que la personne échoue d’abord dans l’éducation. Si c’est l’instabilité dans le système éducatif».
Dans une interview avec le journal «Enquête» M. Thiam de déclarer que dans ses «souvenirs, ce n’est seulement qu’en 2016-2017 que l’on est resté une année sans grève et débrayage. Donc ce n’est pas lié à un ministre, à un Président, à un Premier ministre ni à un ministre des Finances ou de la Fonction publique».
«Le fait de démissionner ne règle pas le problème parce qu’il y a eu d’autres à qui on a demandé leur démission. Ils ne sont plus là et les grèves continuent», conclut-il.
Sur sa démission tant réclamée par les syndicats d’enseignants, le ministre de répondre : «Je pense qu’il n’est pas courageux, en pleine crise, de quitter le bateau ou le cockpit de l’avion, ce n’est pas courageux. C’est ça mon attitude».
Ensuite, poursuit-il en se questionnant sur le mobile des grévistes qui veulent sa tête : «Quels griefs portent ceux qui demandent ma démission ? Il faut que la personne échoue d’abord dans l’éducation. Si c’est l’instabilité dans le système éducatif».
Dans une interview avec le journal «Enquête» M. Thiam de déclarer que dans ses «souvenirs, ce n’est seulement qu’en 2016-2017 que l’on est resté une année sans grève et débrayage. Donc ce n’est pas lié à un ministre, à un Président, à un Premier ministre ni à un ministre des Finances ou de la Fonction publique».
«Le fait de démissionner ne règle pas le problème parce qu’il y a eu d’autres à qui on a demandé leur démission. Ils ne sont plus là et les grèves continuent», conclut-il.
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